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6-2 PETANQUE


Une série de vidéo sport pétanque YouTube Boulistenaute

Un super hommage de Christian Sanson, la bible francilienne de la pétanque, au plus doué des jeunes franciliens et même français de notre génération, Patrick Labat:
"Notre Patrick toujours rien, il est pourtant revenu à plusieurs reprises le dimanche matin, voici quelques résultats :

- en 1983 à Dunkerque, en doublette avec le grand Foyot ils perdent en 1/4 de finale contre Joubert Dominique et Garrigue Francis (qui s'inclineront en finale), ce dernier vient d'être élu au Comité Directeur de la FFPJP.

- en 1984 à Bastia, en triplette toujours avec Foyot et Mélis François ils perdent en 1/4 de finale.

- en 1993 à Saint-Saulve, il perd en 1/4 du tête à tête.

- en 2001 à Aurillac, il perd en 1/2 du tête à tête contre Iften Stéphane qui s'inclinera en finale contre le roi Quintais (0-13).

- en 2002 à Soustons, en triplette il perd en 1/2 finale avec Joseph Palin et Pascal Verbregue contre le maître Christian Fazzino, Philippe Suchaud et Daniel Voisin.
Ces derniers sont injouables, ils sont sur un nuage... La pression est terrible, "Juju" ne veut plus (ou ne peut plus) tirer, à 0-8 Patrick a déjà tiré à plusieurs reprises le but pour éviter la correction, ils feront 5 points, aucune équipe n'atteindra ce score en ce funeste dimanche.

Monsieur Patrick Labat aurait dû être champion de France depuis longtemps, j'en parlais dernièrement avec Daniel Floch qui l'a suivi pendant des années "aux Frances" où il était toujours dans une forme éblouissante. Comme moi, il ne comprend pas que Patrick n'ai jamais eu cette chance.

Patrick, quelque fois tu parles d'arrêter les boules et de partir à ... la pêche. Il n'en est pas question, tu vas profiter de cet hiver pour te reposer et essayer de te débarrasser de ce "syndrome des shadoks" et nous décrocher enfin le Graal.
Il n'y a pas de raison de désespérer, le meilleur exemple : ton ex-partenaire Claude Barraud, champion de France après plus de 50 participations !

C. SANSON"


Frédérique et Patrick Labat.
Frédérique et Patrick Labat.
Je connais Patrick et sa charmante épouse Frédérique depuis 42 ans!
Lui en tant qu'adversaire dès les championnats de jeunes, et elle en tant que joueuse assidue, et fille de mon ami "Susic", alias Jean-Pierre Fournier, ancien excellent joueur puis dirigeant parisien, fan historique du PSG, qui comme moi, abandonnait les concours du samedi pour aller au Parc voir jouer ses idoles, à l'époque des Rocheteau, Baratelli, Toko, Boubacar, Dahleb, Bathenay, Surjak, et Susic bien sûr!
Nous nous retrouvions à l'entrée des vestiaires (et à la buvette) tous les 15 jours!
J'ai donc affronté Patrick un nombre monumental de fois, et comme il est le plus sympa de tous les grands joueurs, à l'image de son partenaire de ces derniers temps, William Stohr, nous avons sympathisé rapidement, au point de devenir amis.
Nous n'avons joué que 3 fois ensemble, avec Picot à Troyes pour une défaite en quart contre Lebeau, Brughera (+), et J.L. Testas, et 2 fois au complémentaire de Sevran que nous avons partagé, en jouant avec Almano Ballarin, son ami et partenaire historique, et une mémorable défaite en finale contre 3 petits joueurs de 1992: Le Dantec, Loy et Quintais, accessoirement champions du monde.
Notre respect et notre amitié mutuels nous ont conduit à monter la partie tous les 3 pour 1994 à l'US Meaux, mais cette dernière a capoté à cause de Fred, qui n'avait pas, à juste titre, de partenaire féminine de son niveau dans notre nouveau club.
Ce fut d'ailleurs un mal pour un bien pour ma part, car nous avons pu nous monter avec Picot et Serge Delahaye, et nous qualifier au France, car en gens corrects qu'ils sont, Patrick et Almano m'avaient rendu leur réponse négative suffisamment tôt.
Nos relations n'en ont pas pour autant été altérées le moins du monde, à telle enseigne que j'ai eu la chance d'être le délégué de Patrick, Pascal Verbrègue et Julien Palin, aux CDF 2002 et 2003, avec une demi à Soustons, et un 1/32ème à Perpignan, face aux mêmes bêtes noires que les nôtres en 1998, Voisin, Fazzino, Suchaud, excusez du peu!
Je précise ici que délégué, à l'époque de Jacques Guigue, Président des CD 77 et CL IDF, ne signifiait pas porteur d'inscription et de rafraîchissements, mais véritable coach de l'équipe, avec un rôle équivalent à celui d'un directeur de jeu, ce qui n'a pas manqué de surprendre nombre de spectateurs.
Je remercie pour l'occasion ces 3 amis, d'avoir donné tout son sens au véritable rôle de délégué, bien que nous n'ayons été qu'adversaires en tant que joueurs!

Salut Manu!
La dream team des jeunes 95-94-77, ç'aurait été toi, Patrick, et moi bien sûr!
Merci de tes visites et commentaires!
Amicalement.

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 21:37 | Commentaires (7)

Mes 2 modèles milieux rassemblés sur la même photo, Robert Lebeau et Claude Raluy, même si à cette époque ce dernier était tireur, accompagnés d'un des meilleurs meneurs de bouchon qui soit, Jean-Pierre Boulet, toujours au premier plan, bien que retiré dans l'Aude avec Darcourt et Sinibaldi.
Leurs adversaires du jour de leur victoire à Alicante ont du certainement s'abonner à de longues séances de thérapie psychologique!


Robert Lebeau, Jean-Pierre Boulet, Claude Raluy.
Robert Lebeau, Jean-Pierre Boulet, Claude Raluy.
Une petite anecdote sur ce faux tireur qu'était le fameux Claude de Boulogne:
nous montons à Auteuil un bel après-midi de 1978 avec Dédé Galofre, tout auréolés de notre doublé au CD 77 doublette, mais bien sûr impossible de monter une partie raisonnable.
Une seule possible, contre Marcel l'Arménien et Claude, qui nous dit très sérieusement: "vous ne risquez rien, Marcel ne tire jamais devant moi, et en ce moment je ne suis pas bien, je ne peux pas faire plus de 8 sur 10!"
Faute de mieux on accepte de faire un aller-retour contre ces 2 monstres, et effectivement Claude fait le tireur, avec son 8 sur 10 qui était son minimum et non pas son maximum, et nous gagnons la première!
Alors à la seconde, il nous dit qu'il est obligé de laisser tirer Marcel, pour avoir une petite chance de faire nul...C'est ce qui s'est produit en effet après une super partie.
Nous n'avons pas pris le risque de faire un gagnant avec la belle qu'ils nous avaient gentiment proposée, eux qui ne jouaient que l'argent de toute la galerie, et nous que le nôtre, mais cela restera un bon souvenir, car je ne connais pas d'autres casse-cous qui se soient risqués à les attaquer!

Nostalgie 28, J.P. Boulet.
Revoilà J.P.Boulet, champion d'IDF 1971 avec André Bataillou, son pays audois, associé à un ami d'enfance tarnaise de Dédé Galofre, qui a fait une carrière remarquable au contact des Corral, Valente,Moreau, et plein d'autres, Jacques Duvernay, toujours au premier plan du 92 43 ans plus tard!
Nous avons bataillé (et non pas bataillou), un nombre incalculable de fois dans les parties au chalet d'Auteuil, sans compter celles des concours sur Paris...

Nostalgie 28, J.P. Boulet.
Rapprochez les 2 vieux soldats avec le sujet de la note "Nostalgie 21", et essayez de reconnaître le barbouze!

De d. à g. J.C.Rasle, Eric Motté, J.P. Boulet, et M.Galdin, excellent pointeur parisien.
De d. à g. J.C.Rasle, Eric Motté, J.P. Boulet, et M.Galdin, excellent pointeur parisien.
Le portrait de Jean-Pierre Boulet est paru dernièrement sur le site de référence, et il est on ne plus éloquent!
Il y mentionne notamment ses partenaires Eric Motté et Jean-Claude Rasle, des camarades de promotion (pas la catégorie), des modèles de joueurs, excellents des points de vue talent et correction!

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 21:27 | Commentaires (3)

Voilà plus d' un an que le plus sympa filou du circuit nous a quitté!
Le "beau Vladi", comme tout le monde l'appelait...
Un garçon placide et néanmoins extrêmement malin, doublé d'un joueur et tacticien hors pair, que tous les meilleurs craignaient, depuis tout jeune jusqu'à sa retraite!
Je l'ai affronté un nombre incalculable de fois, avec des fortunes diverses, mais des souvenirs de victoires ou de défaites mémorables, car avec Vladi, comme avec Claude Raluy par exemple, tout se passait toujours en douceur...
Mais mon bâton de maréchal, je l'ai obtenu un jour d'automne 1981, lorsque lui, toulousain de naissance, nous a demandé, à Dédé Galofre et moi, de descendre à Toulouse faire la coupe de Noël, qui regroupait à l'époque 1024 équipes, au Parc des Expositions dans l'île du Ramier.
Concours non-stop de 14 heures le samedi jusqu'aux alentours de 17 heures le dimanche. Nous avons perdu en 1/8èmes à 6 heures du matin, non sans avoir éliminé 2 super parties en 1/32 et en 1/16: De Souza, Sévégné et Bassier, puis Michel Metbach et 2 Bauer.
Mais je l'ai vu d'autre part faire quelque chose d'unique!!!
Au national de Soisy-Sous-Montmorency de 1979, sur le parking du champ de courses d'Enghien, Vladi était équipé avec mes amis Jacques Duvernay et Guy Moreau, et jouait contre mon grand copain Valente, Audiguier et Mantelet, 3 enfants de chœur...
Le terrain penchait vers l'arrière du sens du jeu, et il y avait une boule collée à embosser; Vladi prépare la donnée d'envoi 50 cms devant (à l'époque on pouvait), et là, le terrain tremble, à tel point que les 2 boules collées se mettent à descendre à cause des vibrations, jusqu'à sortir du jeu 1 mètre en avant! Pas de marquage, embrouille, appel de l'arbitre qui ne peut que constater les places des boules et les valider, évidemment.
Et mon Vladi qui finit: "putain, con, je savais pas qu'il y avait des vibrations aussi fortes à cause des chevaux, con!"



Vladimir Corral.
Vladimir Corral.
France Gall: "Babacar, où es-tu, où es-tu?"
Gilles Gaillard: "Vladimir, où es-tu, où es-tu?"

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 21:11 | Commentaires (3)

Le jeu de boulistenaute était sur Jean-Luc Robert il y a quelques mois.
J'en suis à 2-2 face à lui: gagné aux Lilas avec Lucchesi et Zelez, perdu au CDF avec Loulon et Morillon, gagné à Sevran avec Morillon et Lozano, et perdu, de nouveau aux Lilas, avec Quintais et Morillon.
Et ce jour-là il nous est arrivé quelque chose de pas ordinaire: nous avons pris une mène de 6, en faisant 2 bouchons et 4 carreaux, sans que rien ne bouge! Daniel Rizo a embouchonné de sa première, Morillon a fait un rétro d'1 mètre; il a remis la même, Morillon pile, 2 boules mortes; William Stohr fait carreau sur la plus près qui ne sort pas en tombant 10 devant, Quintais pile plein fer, 3 points contre 3 boules mortes; Willy retire et refait le même carreau en tombant devant, et Quintais re-pile plein fer! 4 points et 4 boules mortes; je tire de rafle boule et bouchon, je fais carreau sur la boule qui ne sort pas, et Jean-Luc me la remplace plein fer, 5 points et 5 boules mortes; je refais exactement le même tir à ma dernière, bien que je visais plus le bouchon évidemment, et Jean-Luc fait palet pour 6, sans que ma boule sorte, on était content d'en avoir une sur le terrain!


Jean-Luc Robert.
Jean-Luc Robert.
Il y sera au CDF trip Jean-Luc, et sans ni Morillon, ni Quintais!
Et il a visité notre blog!
Le voilà commentateur avisé de boulistenaute, ce qui nous change des pommes de terre habituelles!
A l'image de Jean-Pierre Le Lons sur Sport+, il fait sa reconversion!
A quand celle de Philippe Quintais, pour reconstituer la triplette de la fin des années 90 ?



Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 21:07 | Commentaires (0)

Sur cette photo, où l'on retrouve à gauche Jean-Marc Foyot, notre modèle à tous, nous autres seine-et-marnais, et à droite son ami (et le mien), Christian David, l'un des rares joueurs à pouvoir tirer devant lui il y a 35 ans, beaucoup doivent se demander qui peut bien être le troisième au milieu...
Figurez-vous qu'il ne s'agit ni plus ni moins que du fameux "Nanard" Camus, tireur des non moins célèbres et inséparables François Mélis et Raymond Authieu, en 1972 et 73.
Nanard était l'incarnation parfaite du tireur solide et froid, impassible et dur, qui parlait peu, sauf pour vous casser grave!
Il était redouté de tout le monde, avec son style si naturel qu'on l'aurait cru indéréglable!
Au chalet d'Auteuil, on pouvait compter sur une main ceux qui pouvaient l'affronter!
Pour ma part, je n'ai joué que 2 fois contre lui, sans pouvoir dire que ça se soit bien passé...
La première en 1976 au national nocturne d'Argentan, dans un cadre magnifique (une carrière calcaire sous un bois), associé avec mes amis d'enfance Pierrot Escaich et Daniel Lakdar, et lui avec les 2 frères Matteï!
La seconde au 51 à La Courneuve, où j'étais avec mon Dédé et Denis Béraut (le seul qu'il ait "autorisé" à tirer devant moi lol), et lui avec son équipe standard, le sympathique et remarquable " Dédé" Barelli, et leur pointeur, l'antipathique et pas remarquable Paccioni.
Celle-ci, on ne peut pas vraiment dire qu'elle se soit bien passée...
Je ne fais pas de quizz pour demander qui a gagné ces 2 parties, vu que les participants perdent à tous les coups...
Mais l'anecdote rigolote, c'est que la semaine suivante, je monte au bois dans la semaine par le métro, dont le terminus était Porte d'Auteuil (au pied du champ de courses).
Pour ceux qui connaissent, le couloir de sortie fait bien 500 mètres, puis la montée jusqu'au chalet, environ 1,2 km!
Eh bien j'ai réussi à les faire, avec Nanar du côté gauche, et moi du côté droit, sans que nous nous adressions la parole!
Depuis lors, nous nous sommes rabibochés, sans plus aucun problème!


Marco Foyot, Bernard Camus, Christian David.
Marco Foyot, Bernard Camus, Christian David.
Je me dois de ne pas oublier de mentionner leur prédécesseur, le fameux "Gègène" Messinéo, modèle de tireur d'estomac!

Rédigé par Gilles Gaillard le Samedi 23 Août 2014 à 20:52 | Commentaires (6)
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