Nostalgie jusqu'au n° 12 ( fin janvier 2014).
Gilles Gaillard
Etant un vieux de la vieille, j'ai eu l'idée saugrenue de revisiter l'histoire de la pétanque de mes jeunes années, à l'aide du quizz du site de référence, sur les photos des anciennes vedettes, que j'ai eu la (mal)chance de côtoyer, en tâchant de les agrémenter d'anecdotes authentiques leur étant relatives...
Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, celui d'avant l'apparition des robots-terminators!
Nous commençons par Olivier Dorigny, jeune corse monté à Paris dans les années 1985, pour se forger un palmarès remarquable, notamment en tant que tireur des mangeurs de terre Jean-Pierre Boulet et Vincent Nervosi, et des superstars Alain Bideau et Didier Choupay, Jean-Luc Testas, et Alain Farjon inséparable de Sylvain Pilewski.
Nous eûmes la chance de le compter parmi nos licenciés de l'US Meaux à sa grande époque, à laquelle il ramena le titre triplette et individuel 77!
Et aussi celle de l'accueillir tous les vendredis soirs aux fiestas du club jusqu'à point d'heure, lui qui venait de Saint-Quentin-En-Yvelines, à 80 kms de l'autre côté de Paris!
Pour ma part je n'ai eu la chance de ne jouer avec lui qu'une seule fois, associés à Zoubir Al-Sid-Cheik, au national de Rouen en 2007, nous inclinant en huitièmes face à Guillotte-Martineau-Le Lons.
Cet excellent camarade mérite toute notre considération, lorsque l'on sait qu'il est spasmophile depuis tout jeune!
Quelle belle saison 2014 avec une double qualif aux CDF doub et trip!
Un come-back tonitruant! (Je n'ai pas dit que Tony est un truand!)
Nous eûmes la chance de le compter parmi nos licenciés de l'US Meaux à sa grande époque, à laquelle il ramena le titre triplette et individuel 77!
Et aussi celle de l'accueillir tous les vendredis soirs aux fiestas du club jusqu'à point d'heure, lui qui venait de Saint-Quentin-En-Yvelines, à 80 kms de l'autre côté de Paris!
Pour ma part je n'ai eu la chance de ne jouer avec lui qu'une seule fois, associés à Zoubir Al-Sid-Cheik, au national de Rouen en 2007, nous inclinant en huitièmes face à Guillotte-Martineau-Le Lons.
Cet excellent camarade mérite toute notre considération, lorsque l'on sait qu'il est spasmophile depuis tout jeune!
Quelle belle saison 2014 avec une double qualif aux CDF doub et trip!
Un come-back tonitruant! (Je n'ai pas dit que Tony est un truand!)

Cabaret.
Néanmoins il a remporté ce titre de haute lutte dans des conditions épiques!
Notre président Michel et votre serviteur ne pourront qu'abonder, car ils y étaient, le premier en tant que champion individuel du CD 62, et le second en tant que champion doublette du 77 avec André Poiret!
40° à l'ombre durant les 2 jours à Saint-Avold, et le terrain sans la moindre once d'ombre!
La finale se déroula devant 400 spectateurs au plus, face à J.D.Fieschi, les gens faisant la queue à la pompe incendie pour remplir leurs bouteilles plastiques et se les déverser sur la tête!
PS: c'est là qu'aura lieu de CDF doublette cette année!!!
Par sécurité sanitaire, nous avons pris la précaution de ne pas nous qualifier...

Marcel Sarnito, François Mélis et Jean Paon.
Marcel Sarnito à gauche, le seul que Foyot 10 ou 20 plus tard refusait d'affronter en t-à-t à Auteuil, et qui tenait toujours à jouer son propre argent, et détient le record de tir du bois avec un carreau pour la gagne à 22 mètres au-dessus du fossé!
François Mélis au milieu, qui inscrira son nom à vie dans les tablettes en tant que triple vainqueur de la Marseillaise 1974-75-76, associé à son inséparable seigneur Raymond Authieu, et le Dylan de l'époque, Jean-Marc Foyot, mon modèle historique!
Jean Paon: triple champion du monde et de France, doublette et triplette!!!
En 1987, Dédé Galofre, Willy Stohr et votre serviteur, empêchèrent le fameux François de se qualifier au CDF, bien qu'équipé avec Popeye et Guy Bentolila!
Auparavant en 1979, j'avais eu la chance de remplacer Marco retardé à Paris, à l'exhibition des 3 jours de Bordeaux, en tant que tireur, pour nous incliner face au fameux Bissières, associé à Milhano et Gruget!

Daniel Rizo, Patrick Milcos et André Justaffrè.
1- Dédé Justaffrè fut mon partenaire en 1981 au CDF au Mans où nous avons perdu en huitièmes contre Ducarouge(+), Schimizi, et leur 3ème, père d'un footballeur pro dont le nom m'échappe...
Et il était le père de mon ami d'enfance Georges!
2- Daniel Rizo était son partenaire en 1982, 83,84, et mon copain par conséquence, avec qui nous n'avons joué qu'une fois, le 1 novembre, au grand prix de neuilly-sur-marne, et qui m'a ramené chez moi à 5h30 du matin!
3- Patrick Milcos, un ennemi historique, qui ne nous a jamais battu, même à Reims avec Loy et Dorigny (13-0!!!), ni à Sevran avec Zemmour et Tournay (13-2), ni à Dijon avec Choupay et Loy (13-10).

Alain Maurer à gauche et Antoine Esteban au milieu.
Ce CDF triplette à Tours en 1975, fut le premier auquel j'ai assisté à 15 ans, en tant que supporteur de mes amis Justaffrè, Agrinier et Galofre.
A gauche Alain Maurer, un jeune alsacien excellent et joueur de partie d'intérêt, spécialiste du tête-à-tête à 4 boules, contre lequel j'en ai fait des dizaines à Deauville et Cabourg en été, car il est venu 4 ou 5 ans en vacances là-bas. Nous avons sympathisé, mais jamais joué ensemble, sachant tous les 2 que nos caractères n'étaient pas compatibles au jeu.
Au milieu Antoine Esteban, la vedette alsacienne historique, contre lequel j'ai perdu en seizièmes du CDF t-à-t 1979 à Mulhouse, en faisant 2 palets et la frappe pour la gagne à 11-12, avant que sa dernière boule ne soit bloquée à environ 2,50m du but par un bloc de goudron, puis se mettre à redescendre du côté lisse, jusqu'à finir à 30 cms du but, et lui permettre de gagner! Là encore nous avons sympathisé, et j'ai eu plaisir à le croiser à Beaucaire où il était encore présent 37 ans plus tard, mais sans ses cheveux!

Chemisette trop claire, c'est pas clair!
Il arrive avec 20 minutes de retard, nous jouons contre les 2 Santiago et leur partenaire dont le nom m'échappe, qui avait gagné la marseillaise...
Sans avoir jeté une boule, le pauvre Willy tape 1 sur 6 dans les 3 premières mènes, et au bout de 3/4 d'heure nous nous retrouvons 1-12 derrière, car avec Dédé nous ne faisions guère mieux!
Puis le vent tourne, nous nous mettons à jouer correctement, et remontons 12 partout!
Moi qui ais une légère propension à l’embonpoint, je n'entrais plus dans notre chemisette jaune du CD 77...J'en avais donc acheté une similaire à ma taille la semaine d'avant, mais elle était plus claire!
L'arbitre, avec lequel je n'étais pas vraiment copain, n'a pas manqué de le remarquer, et m'avait déjà donné 2 avertissements au cours de la partie, en exigeant que je mette la tenue homogène, ce qui était impossible!
J'ai placé ma dernière boule à 5 cm devant le but, et il restait une dernière boule à Santiago, qui nous a fait une patinette sans que rien ne bouge, au moment-même où l'arbitre entrait sur le terrain pour me mettre le carton rouge!!!
Nous avons donc perdu 2 fois sur une seule boule, original, non?

Picot.
Mais avec lui j'ai rigolé pour 30 ans!
3 exemples:
- tapé gagné manqué perdu à 13m à Nangis, à la sautée: "laisse-moi tirer, je peux pas la manquer!", pile!
- carreau gagné manqué perdu à 7-12, à 4h du matin en 1/16èmes au national de Sevran: "t'inquiète, y sont morts!", pile!
- simple concours à Roissy en finale sans fade, le gars en face dit à la volée: "qui c'est çui-là, y manque jamais!"
Première, pile, "çà c'est mon prénom, la prochaine c'est mon nom!"
Deuxième, re-pile: "le v'là mon nom!", "allez vous faire effacer!"
J'ai encore la coupe à la maison!

André Galofre avec la coupe.
Finale contre les champions du Loiret, Lemaire en rose à gauche, et son partenaire à droite en bleu ciel, juste derrière nous, pas de fade...
0-12 derrière...et victoire quand même! Pas fréquent!
Mes copains de Ponthierry m'ont dit que cette photo est toujours dans les expositions du club!

Laurent Zemmour.
Je ne l'ai affronté qu'une seule fois au national de Sevran en 1992, équipé avec Galofre et Faussier, et lui avec Tournay et Milcos, à la première.
Partie légèrement tendue puisque nous ne nous adressions pas la parole avec ses 2 partenaires...que nous avons gagnée 13-2!
A la 2ème, Lozano, Robert et Morillon, 13-2 aussi!
A la 3ème, Donald, Popeye et Yinyin, 13-5!
J'ai pensé dans ma petite tête: on est encore mieux partis que l'an dernier où nous avions gagné, avec Fouilhé et Stohr...
Sauf qu'à la dernière du soir, on a pris une bonne rouste 3-13 contre 3 inconnus!

Serge Autebon, Patrick Barataud et André Gally.
J'ai eu l'occasion de le voir jouer un nombre incalculable de fois, et force est de reconnaître qu'il était un meneur de bouchon hors pair, et de plus excellent au tir à froid, ce qui faisait de lui un partenaire recherché des meilleurs!
Par contre j'ai souvenir de 2 grosses parties face à chacun de ses 2 partenaires.
1) Contre Barataud associé à Canava en demi du CDF 1977, avec une défaite 9-13, grâce à une superbe mène de 6 palets plein fer (?!?!) gagnants à 8 mètres de leur part, pour marquer 5 points à 5-6, et porter le score à 5-11, ce qui nous a été fatal.
2) Contre Autebon, associé à Simoes et Laville(+), en seizièmes au national des Lilas en 1988, où je me suis retrouvé carreau gagné manqué perdu à 11-12, en plein milieu du carré, et où je n'ai pu tirer ma boule qu'au bout d'une vingtaine de minutes , notre jeu ayant débordé sur celui d'à côté où jouaient Robert, Lucchesi et Palazon, loin d'être des recordmen de vitesse, dans une mène avec 2 mesures de l'arbitre!
26 ans plus tard, je me rappelle très bien ne pas avoir fait carreau, mais palet de 15 cms lol!

Christophe Trembleau.
Seizièmes à Rouen 2007 à 2h du matin: Trembleau, Faragout, Bua, contre Dorigny, Al Sid Cheik et votre serviteur. Nous l'emportons 13-11, mais avons laissé trop de force dans ce match (ou la troisième mi-temps?), pour résister à Alves,Martineau et leur partenaire le lendemain matin...

Bruno Rocher.
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