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Didier Le Masson, liberté, égalité, fraternité

Mercredi 11 Février 2015


Mascotte de l'équipe boulistenaute et jeune retraité, le grand Mamasse profite de cette liberté pour aller à la rencontre, sur tous les terrains de France, de ses milliers d'amis. Des moments placés, pour un homme qui met le goût des autres et la simplicité au cœur de chacun de ses instants, sous le double signe du franc-parler et de la chaleur humaine.

Tu t'apprêtes à entamer une tournée d'été qui va te conduire aux quatre coins de l'Hexagone. Après Antibes, Draguignan, Sedan et Canéjan, qu'est-ce qui est prévu ?

Et bien, je vais à Saint-Avold ce week-end pour le championnat de France doublettes. Ensuite, je serai à Brive pour le triplette, après ce sera Capbreton pour le souvenir Mario Foyot, quelques jours chez mon ami Max Mayer dans les Pyrénées-Atlantiques et puis j'irai au supranational de Labarthe-Rivière, à côté de Toulouse. Ensuite, je remonte sur Paris pour fêter les cinquante ans de mon ami Franck Quilichini, et ensuite je vais certainement aller à Carmaux, Espalion, Millau, voilà. Après, je remonte un peu me reposer à Paris, et assister au nationaux de chez nous, Rosny-sous-Bois, Melun. Ensuite, je pars dix jours en Corse, l'Ile-Rousse et Porto Vecchio, et au mois d'octobre, une semaine en Espagne chez Bernard Blanot, à Santa Suzanna. Voilà, à ce moment-là, on aura fait le tour.


Tu en es à combien de portraits de joueurs sur boulistenaute ?

Ouh là... Huit cent et quelques. Attend, je vais te dire ça tout de suite (il recherche sur son ordinateur): huit cent onze.

C'est énorme ! Et lorsque tu penses à tous ces articles, quels sont ceux qui te viennent en premier à l'esprit ?

Celui qui m'a le plus marqué, c'est celui de Jean-Marc Debayle « lepetitprince ». C'est un bon pote à moi, qui a connu des sommets dans les boules, mais qui a connu aussi des choses assez difficiles, des problèmes d'alcool et de drogue. Il en parle dans son portrait, et c'est très émouvant.

L'autre que je ne risque pas d'oublier, c'est celui de Dylan Rocher. Il gagne tellement de choses que je dois constamment le modifier !


Tu as beaucoup œuvré, et tu fais encore beaucoup, pour l'association Ilona. Donnes-nous un peu des nouvelles de celle-ci.

Cette association, elle est née de la volonté d'aider la fille de Valérie, de Millau Pétanque Promotion, qui souffrait d'une maladie qui nécessitait des soins et qui dit soins dit forcement beaucoup d'argent. Des fonds ont été trouvés, elle a pu aller mieux, et l'association aide depuis d'autres enfants de pétanqueurs. J'essaie de donner un coup de main de temps en temps. Cet été, je fais une grande tombola à 5 euros le ticket, car Christian Fazzino a fait don de son maillot de champion de France 2013 dédicacé. Ce sera le premier prix, et il y aura aussi cinq jeux de boules à gagner. Ça permettra de faire rentrer cinq mille euros pour l'association.

Je fais ça le plus souvent possible. A Canéjan, j'en ai fait une petite : j'ai vendu deux cents tickets à un euro, c'était toujours ça pour Ilona.


Tu regardes peu de parties, tu privilégies plutôt les prières à la chapelle et la convivialité des rencontres avec des joueurs de tous horizons. Quels sont les joueurs qui sont capables de te faire asseoir dans les tribunes pour assister à toute une partie ?

J'aime bien regarder Zombie. Son jeu me plaît, et puis il a toujours un petit truc, un petit mot qui va bien, c'est toujours agréable de voir et d'entendre ça. Bartoli aussi : j'ai eu la chance de jouer avec lui, il y a des phrases que je n'avais jamais entendues, dans son manuel. C'est ça que j'aime : quand je regarde la télé et que je vois des mecs qui jouent sans rien dire, je zappe vite, c'est assez chiant. J'aime bien ceux qui parlent un peu, comme le grand Foyot.


Tu as repris du service, et une licence, cette année, notamment pour disputer les championnats en Seine-et-Marne. Comment vis-tu ça?

Depuis que j'avais été suspendu en 1998, je n'avais jamais vraiment repris la compétition. Il y avait deux ans que je n’étais plus licencié.

Au départ, j'ai repris ma licence à cause de mon pote Stéphane Romero, qui voulait qu'on fasse le championnat doublettes au jeu provençal. Finalement, on ne le fait pas, parce que c'est le week-end prochain, et qu'il est qualifié pour Saint-Avold. Mais j'y serai pour l'encourager.

Mais du coup, j'ai fait le doublette à la pétanque avec Picot (Patrick Del Toso, NDLR). On s'était fixé pour objectif de sortir des poules et de jouer à l'ancienne, comme j'aime bien, en parlant, en rigolant. Et c'est ce qu'on a fait : on a perdu après les poules contre les gars qui ont perdu en finale, Lurac et D'Annunzio, avec une belle galerie parce qu'on a quand même un peu chanté. On a fait une belle mène de quatre carreaux et de six points, on les a fait douter un peu, et puis on a perdu. Mais bon, c'est pas grave, c'est des potes et ils ont fait un super-parcours après.


Donc tu as toujours la passion et l'envie de gagner ?

L'envie de gagner, je ne l'ai jamais vraiment eue. J'ai fait de la compèt parce que je me suis aperçu que je n'étais pas maladroit, mais ce truc-là, je ne l'ai jamais eu : j'ai toujours préféré rigoler.

Tu es, au grand dam de tes amis marseillais Eric Bartoli et Fred Guglielmo, un grand supporter du Paris-Saint-Germain. Penses-tu qu'il est capable de gagner la Coupe d'Europe, ou est-ce que les Quataris vont devoir faire des

De toute façon, s'il faut faire des chèques, ils les feront, c'est pas un problème. Non, je pense que Paris va arriver, d'ici deux ou trois saisons, à gagner la Coupe aux grandes oreilles. Pour qu'on rejoigne l'OM...


On le sait parfois moins, mais tu es un fan de Johnny Hallyday. Combien de fois l'as-tu vu sur scène ?

Eh bien, je n'ai pas loupé un concert sur Paris depuis 1976. A part celui de la Cigale, parce qu'il chantait en anglais et que moi, ça ne me plaît pas trop, sinon, j'ai été à tous ses concerts. Je suis fan, je l'ai toujours été, surtout il y a quelques années. Maintenant, il commence un peu à vieillir, mais il a toujours la voix, et ses spectacles sont toujours grandioses : pour moi, c'est l'idole.


Revenons à la pétanque : tu joues depuis longtemps, et tu connais parfaitement la pétanque d'aujourd'hui. De quel œil regardes-tu son évolution ?

Je trouve que c'est pas terrible. D'abord, il n'y a plus rien à gagner : je n'ai jamais joué pour l'argent, mais quand tu prends un petit billet, c'est toujours sympa aussi. Maintenant, quand tu fais un départemental, tu gagnes trente ou quarante euros à tout péter, et en plus il y en a qui sont près à se battre pour cette somme. Je trouve ça dommage...

Et puis c'est aseptisé, on ne peut plus parler. Dans le temps, quand tu allais au rond, tu disais : »Merde, pas droit ! » et puis tu faisais un beau petit carreau. Le mec en face rigolait, il allait au rond et il te le rendait. Il n'y avait pas de problème avec ça.

Maintenant, si tu dis un petit mot, c'est mal perçu, et il y a embrouille. Donc, plus de pétanque champagne, celle que j'aime, celle qui m'a fait commencer à jouer.

C'est pas grave, l'ambiance, elle est toujours là, mais à côté des jeux. Alors, c'est là que je suis le plus souvent : je vais discuter avec les potes, boire un coup, et je prends autant de plaisir qu'en jouant.

 

Entretien réalisé par Pierre Fieux "BOULEGAN"


Didier LE MASSON

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