Lucienne semble démoralisée. Elle qui possède une classe incomparable, le métier bien dans la peau, est désabusée par un évènement dont elle s'épanche auprès de Berthe, sa fidèle collègue :
- Tu sais, Yvonne, notre doyenne qui fait encore quelques courtoisies, ponctuellement, à cause de ses 76 ans et de sa maigreur peu ragoutante ?
- Oui, se rappelle Berthe, c'est tout juste si sa silhouette arrive à faire un peu d'ombre.
- Eh ben, elle a eu un client ; un curieux client accompagné de sa petite fille.
- Ah bon ? Avec une petite fille ! Que voulait-il ?
- Donc ils sont montés et il lui a demandé de se déshabiller. Et puis... c'est tout !
- C'est tout ! Tiens donc, il n'a rien fait ?
- Non, mais il a dit à sa petite fille : " Tu vois la dame, hein, tu deviendras comme ça, si tu ne manges pas ta soupe !"
- Tu sais, Yvonne, notre doyenne qui fait encore quelques courtoisies, ponctuellement, à cause de ses 76 ans et de sa maigreur peu ragoutante ?
- Oui, se rappelle Berthe, c'est tout juste si sa silhouette arrive à faire un peu d'ombre.
- Eh ben, elle a eu un client ; un curieux client accompagné de sa petite fille.
- Ah bon ? Avec une petite fille ! Que voulait-il ?
- Donc ils sont montés et il lui a demandé de se déshabiller. Et puis... c'est tout !
- C'est tout ! Tiens donc, il n'a rien fait ?
- Non, mais il a dit à sa petite fille : " Tu vois la dame, hein, tu deviendras comme ça, si tu ne manges pas ta soupe !"