Partir grands favoris d’un concours qui réunit plus de quatre mille équipes et se montrer fidèles au rendez-vous, dans une compétition où victoire et défaite ne tiennent parfois qu’à un tout petit geste, un coup du sort ou une infime décision, cela semble tout simplement impossible. C’est pourtant ce que viennent de réussir Dubois, Robineau etRocher : une fois de plus, ils ont traversé l’océan de ce concours géant, évité tous les écueils que recèle le Mondial et accosté au Vieux Port. Mais on n’avait encore rien vu　: dans une demi-finale face à Durk qui promettait d’être indécise, les tenants ont récité une pétanque quasi-parfaite et tué le match en huit mènes. De quoi être optimiste, pour un public marseillais complètement sous le charme de Dylan, sur l’issue de la finale. Il n’y a en effet pas eu de surprise　: bien qu’un léger ton en dessous de ce qu'elle avait montré le matin, l’équipe n°1 a fait la course en tête, laissant à 7-2 la crainte qu’elle inspirait à ses adversaires lui fournir une mène de six servie sur un plateau. Une grosse déception pourRémy Galleau et ses amis, qui terminent de façon un peu sèche un magnifique parcours, mais un résultat final qui envoie une nouvelle fois, dans un immense bain de foule, de samba et de champagne, l’extraordinaire Dylan et ses amis au septième ciel du Mondial.