et si c'était vrai ...
Patrick GENIS
Jadis, la saison de pétanque commençait souvent au mois de mars et s’achevait en octobre. A Toulouse, durant la trêve hivernale, des concours amicaux en doublettes étaient organisés le dimanche, au « BOSI », vieux bistrot situé en dehors du centre ville dans un quartier résidentiel et quelque peu campagnard. Régulièrement, une trentaine d’équipes se retrouvait dans une cour entourée de jardins potagers et mitoyenne avec un poulailler en partie clôturé.
Les volatiles étaient chez eux et n’appréciaient guère la présence sur leur territoire de ces lanceurs d’œufs métallisés qui venaient troubler leur tranquillité.
Leur patron, un coq coquin, poussait, comme par hasard, des cocorico lorsque les tireurs manquaient.
Cocorico signifiant, parait-il, en langage de gallinacé, « j’ai la guitare qui me démange… » (Yves DUTEIL), nous assistions régulièrement sur ce boulodrome à des courses poursuites entre Maître Coq et une de ses poulettes bien aimées qu’il passait ensuite « à la casserole ».
Il n’était pas rare de voir des poules slalomer au milieu des jeux, à la recherche d’une éventuelle miette de pain tombée d’un sandwich. C’était rigolo, folklo et ça nous rappelait ces fameuses parties de boules illustrées jadis par DUBOUT, le célèbre dessinateur.
En ce temps-là, pratiquement tous les concours se jouaient en élimination directe. Alors, on peut se demander si, finalement, le « BOSI » n’a pas été le berceau de ces multiples compétitions qui, de nos jours, se déroulent en poules.
Leur patron, un coq coquin, poussait, comme par hasard, des cocorico lorsque les tireurs manquaient.
Cocorico signifiant, parait-il, en langage de gallinacé, « j’ai la guitare qui me démange… » (Yves DUTEIL), nous assistions régulièrement sur ce boulodrome à des courses poursuites entre Maître Coq et une de ses poulettes bien aimées qu’il passait ensuite « à la casserole ».
Il n’était pas rare de voir des poules slalomer au milieu des jeux, à la recherche d’une éventuelle miette de pain tombée d’un sandwich. C’était rigolo, folklo et ça nous rappelait ces fameuses parties de boules illustrées jadis par DUBOUT, le célèbre dessinateur.
En ce temps-là, pratiquement tous les concours se jouaient en élimination directe. Alors, on peut se demander si, finalement, le « BOSI » n’a pas été le berceau de ces multiples compétitions qui, de nos jours, se déroulent en poules.
Bref, en janvier 1975, malgré un froid de canard à vous donner la chair de poule, je me rends, avec un copain, au « BOSI ». Mon partenaire, pétanqueur moyen, ne se prend pas au sérieux, joue « relax » et a parfois tendance à mener le jeu à l’envers. Nos tireurs adverses se régalent car il pointe avec des « melons » de 78 mm de diamètre. Au cours d’une mène, il envoie bien sa boule qui s’approche du but. Mais à ce moment là, une poule s’invite dans le jeu, s’immobilise et stoppe net la course de la boule. Et mon pointeur, pince- sans- rire, de prononcer cette phrase qui restera dans les annales :
« Incroyable ! Je viens de faire un devant de…POULE ! »
histoire que nous a racontée un certain Michel Lacoste
histoire que nous a racontée un certain Michel Lacoste
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