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CDC F 2008
Paillet Patrick
Champion du Lot Doublette Mixte 2011
Réception CDC 2011
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CDC F 2008






Ecussons
Hervé Chagnoleau
Hervé Chagnoleau

Hervé Chagnoleau
Hervé Chagnoleau

Hervé Chagnoleau
Hervé Chagnoleau

Hervé Chagnoleau
Hervé Chagnoleau

Hervé Chagnoleau
Hervé Chagnoleau


HISTOIRE DU BENEVOLE

Le Bénévole est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les associations et les clubs sportifs où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé «Convocation». On les rencontre aussi et surtout en petits groupes dans divers endroits, quelques fois tard le soir, l’œil hagard, les cheveux en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d’animer une manifestation, ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler leur budget.
Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé par le bénévole, et qui lui prends beaucoup de son temps et de son argent. Mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.
L’ennemi héréditaire du bénévole est le « Yaka » dont les origines n’ont pu être à ce jour encore déterminées. Le « Yaka » est également un bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots « YA QU’A » ce qui explique son nom. Il ne faut pas confondre le "Yaka" avec son cousin le "Foquon", dont le cerveau est légèrement plus développé.
Le « Yaka », bien abrité dans la cité anonyme, attend le moment où le bénévole fera une erreur ou un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire, et provoquera chez celui-ci un malaise très grave : le découragement.
Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : Absences de plus en plus fréquentes aux réunions, intérêt croissant pour son jardin et pour La Roue de la Fortune. Sourire attendri devant une canne a pêche ou un fusil pour les plaisirs dominicaux.
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître et il n’est pas impossible que dans quelques années, cette espèce se retrouve uniquement dans les zoos où comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent pas a se reproduire.
Les « Yakas » avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui. Ils se rappelleront avec nostalgie le passé, pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte.


Pétanque en quelques mots  (partie 1)
LA PIÈCE:
Celui qui la gagne a le droit de jouer là où il pense être avantagé;
quelquefois c'est le contraire qui se passe.
LE POINT:
Il est toujours à celui qui le voit, jusquà ce que le mètre dise le contraire...
Chaque Club a ses joueurs qui ont toujours le point.
LE TIR MANQUÉ:
Encore appelé « Trou, Écart, Carpe, Brochet, voire Baleine ».
Un tireur ne fait pas de trou de son chef, si cela arrive,
c'est que ce n'était pas le jeu de tirer, ou que quelqu'un l'a géné en bougeant,
en parlant ou même en respirant trop fort.
LE CARREAU:
Encore appelé « Estanque ou Palet » selon sa qualité.
Normal, logique, et attendu par celui qui le fait; « je me le sentais ».
Pour l'adversaire, un coup de .. .. incroyable:
« Il n'en touchait pas une pendant la partie précédente et contre nous ... ».
LE DEVANT DE BOULE:
Est l'art de paralyser son adversaire et demande une "Grande classe" pour le faire.
Certains lorsque, par chance, en on fait un, disent « Je le jouais!!! »,
alors que 5 secondes avant ils essayaient seulement, et au mieux de gagner le point.
LA FANNY:
Encore appelé « Taule » pour les initiés. Déshonneur, affront, humiliation,
sida du bouliste, personne n'en est à l'abri. On y échappe souvent de justesse;
sa nouvelle se répand plus vite que la peste.
Elle vous fait désigner du doigt, et vous devenez l'objet de tous les regards et
chuchotements. Elle marque pour la saison.
Un seul remède: La revanche en espérant que ...
LA CHANCE:
Pas de problème, c'est toujours l'équipe d'en face qui l'a...
LA PARTIE GAGNÉE:
On oublie "TOUT", les trous, les engueulades, les mauvaises mènes;
on ne revoit que les bonnes boules, les mauvaises sont mystérieusement absentes.
LE BUT:
Appelé aussi Cochonnet, et aussi le Petit.
Indispensable pour jouer mais on a rarement en poche et
lorsqu'on l'a oublié sur le terrain, résultat, cette étourderie fera le bonheur d'un autre...
Chaque Club a ses « ramasseurs » de buts oubliés.
Depuis quelques années des pétanqueurs artistes confectionnent des « Buts collectors »
LES BOULES:
Ce sont nos amies, fidèles ou traitresses.
Certains en changent fréquemment, espérant, avec des nouvelles, faire des miracles. .
Noires, Bleues, Jaune, Chromées, Satinées, Recuites, Tendres, Dures, Farcies même,
Petites, Grosses, Melons, Gravées, Numérotées, KTK, Lissses, ATS, Striées, ATC,
Tortues, Obut, Cou, JB, Intégrales, (Homologuées ou non), elles font l'objet d'un fructueux commerce
Striées: elles sont pour le pointeur de tête.
Lisses: (La classes !!!) elles sont pour le tireur ;
souvent après avoir fait un trou le tireur ramène une boule lisses qui n'est pas la sienne.
Dans les concours la majorité des boules sont lisses, ce qui,
quelquefois ne manque pas de créer une belle confusion:
« On m'a échangé une boule », et des appels désespérés résonnent aux hauts parleurs :
« Il a été échangé une boule Obut , lisse, de poids 690, sur le terrain 24 avec une boule ... »

Pétanque en quelques mots (partie 2)
LE TERRAIN:
Caillouteux, Goudronné, sablé, avec des nids de poules, lisse, avec des devers, pentu,
parsemé d'embûches, en plein air, ou dans un boulodrome; chacun son type de terrain favori et
pourtant nombreux sont ceux qui accusent avec conviction le caillou sur lequel ils sont tombés
de leur avoir fait « Perdre la boule », « Il n'y en avait qu'un seul et il était pour moi ».
Il y a aussi ceux qui n'arrivent pas à jouer mieux que l'adversaire sur des terrains faciles
qu'ils qualifient de terrains de (gonzesses, de vieux).
On peut entendre aussi: « C'est inadmissible de nous faire jouer sur des terrains pareils »
ou bien plus comique « La plage !!! il ne manque plus que le seau et la pelle »
LA DONNE:
C'est la partie du sol sur lequel la boule lancée par le pointeur va tomber.
Bien que cela soit interdit certains joueurs nettoient généreusement cette donne et la manquent régulièrement.
Il y a même ceux qui, par habitude, nettoient des donnes déjà aussi propres qu'un bloc opératoire.
A certains, nous devrions, leur mettre à disposition, la pelle, le rateau, et la brouette ... LOL...!!!
LE CONTRE:
Se fait toujours ou presque sur une boule de derrière.
C'est la catastophe qui n'arrive jamais aux autres et trop souvent à nous.
Ce qui permet de dire au pointeur: « Tu vois ce qui arrive avec tes boules derrière ».
LES ADVERSAIRES:
Il y a ceux qu'on aimerait bien rencontre et ceux contre lesquels on ne fait jamais de bonnes parties; .
il y aussi ceux que l'on craintmême sans jouer contre eux: « tu as vu, il y a X... qui est là »,
ou bien la fierté monte quand le joueur rencontre un Champion du Monde.
Il est sûr soit qu'il va jouer dans les cadres ou avoir un public nombreux ... Le TOP ...
Il n'y a que la pétanque qui vous donne cette possibilité
LES JOUEURS:
Les mauvais ne le sont que pour les autres, pour eux, pas de problème ça va.
LES PRETENTIEUX:
Ils se croient bons parce qu'ils connaissent des très bons; ne jouent pas avec n'importe qui;
comme l'a dit Coluche se comportent comme ceux qui « appartiennent aux milieux autorisés ».
Parlent des "Grands" par leur prénom. Auraient fait des miracles si ...
Ils en sont quelquefois réduits à dire qu'ils sont très forts, car en partie cela ne se voit pas.
LES CHERCHEURS DE NOTORIETE:
Disent qu'ils font toujours des résultats et des parties sans déchet, mais avec vous,
il sont toujours dans un mauvais jour.
Font surtout de bons résultats, 1/4 ou 1/2 finales,
dans les "Grands concours" très éloignés du Club.
LES BONS:
Sont appréciés et recherchés; n'ont pas besoin de dire qu'ils sont bons, tout le monde le voit.
LES GRANDS:
Ont un nom; Fazzino, Quintait, Rocher, Suchaux, Lacroix, Le Boursicaud ….
LES ANCIENS GRANDS ONT UN SURNOM :
Bébert de Cagnes, Charlie de Géménos, la Mouette, le Japonais...
Quelques mauvais se voient quelquefois attribuer par dérision le nom d'un grand.

Pétanque en quelques mots (partie 3)
LE POINTEUR:
C'est presque toujours lui qui, par son travail va orienter la partie. C'est lui qui « met la table ».
Sans point il est quasi impossible d'aller au bout d'un beau concours.
LE MILIEU:
Le poste le plus complet et le plus difficile à assumer.
Les bons et très bons milieux sont comme les truffes rare et très recherchés.
LE TIREUR:
Un seigneur s'il frappe bien, admiré, estimé, envié.
Une nullité qui n'y entend rien et qui veut tirer lorsqu'il est dans un mauvais jour ou une mauvaise passe.
La plupart des grands se font fait une réputation en tant que tireurs.
Beaucoup de joueurs à la recherche d'un statut de célébrité s'estiment grand tireur, mais à 10 mètres dans les cailloux...
Il y a les joueurs qui tirent de 6 à 8 mètres sur le sable et qui rêvent...
et ceux qui jouent et frappent à 10 mètres sur les cailloux et qui font rêver.
LE ROND:
Cercle de l'intérieur duquel le joueur doit jouer. Depuis quelques années des cercles homologués sont
mis à la disposition des joueurs; la plupart des joueurs le mordent avec les pieds (Ils s'en servent comme marche-pied).
Quelques-uns profitent des ronds tracés et non effacés pour jouer franchement à coté du rond d'où on a jeter le but;
un moyen d'éviter les obstacles...
L'EQUIPE:
Un groupe de deux ou trois « amis » partis pour passer une bonne journée.
S'ils gagnent, pas de problème tout baignaient. S'ils perdent, c'est que le troisième a
joué comme une cloche, mais quand on entend la cloche elle ne donne pas la même sonorité.
LES MIXTES:
L'occasion pour les couples soit qu'ils sont unis, soit que le mec est un macho qui veut prouver que c'est lui le meilleur, .
alors que la partie démontre le contraire. Mais certains couples plus « Intelligents »,
préfèrent jouer avec un autre partenaire. Cela évite bien des problèmes conjugaux
DISJONCTER ou PETER LES PLOMBS:
Lorsque la pression de jeu est trop forte, qu'un partenaire perd des boules importantes ou que l'adversaire a
un coup heureux, certains plus fragiles que les autres explosent verbalement ou jettent les boules.
On dit qu'ils ont « dijoncté » ou « pété les plombs ».
LA PEUR DE GAGNER:
Survient quand on a les boules de gagne, mais que le stress très fort empêche d'être serein;
au point qu'on manque une gagne facile. On dit dit du joueur qu'il a « la peur de gagner ».
EMBROUILLER:
Lorsqu'un joueur voit qu'il risque de perdre la partie car il n'est pas capable, avec ses boules,
de faire la différence. Il va se plaindre à haute voix, provoquer, intimider son adversaire pour le déstabiliser.
On dit qu'il a « embrouillé ».
FAIRE DU CINEMA:
Faire du bruit, tarder à jouer ses boules, invectiver son partenaire, prendre les spectateurs à témoin de façon à
déstabiliser ou enerver l'adversaire pour que sa réaction nuise à l'efficacité de son jeu et qu'il perde la partie.

Pétanque en quelques mots (partie 4)
LE PRÉSIDENT:
Personnage irremplaçable, presque toujours dévoué, serviable, travailleur, compétent et disponible.
Les rares qui ont choisi ce poste pour la notoriété finissent par se prendre une grosse tête et ont quelquefois
des comportements de « Président-dictateur », « Je sais tout » supportant très mal les avis différents.
Place de moins en moins sollicitée, et de plus en plus difficile.
LES VICE-PRÉSIDENTS:
Fonction très claire ou très floue, qui, dans quelques clubs, permet aussi, quelquefois,
de donner un titre envié (il y a le mot PRÉSIDENT) à des gens pas assez « solides ou compétents »
pour occuper un poste clé ou qui, étant en place depuis des années resteront serviables ou dociles pour garder le titre.
Quelquefois associations ont une kyrielle de vice-président qui sont là depuis des années.
LE BUREAU:
Un rassemblement de personnes, serviables, efficaces et disponibles qui bossent beaucoup .
et de quelques uns qui ayant un poil dans la main ou n'étant jamais libres le jour où on a besoin d'eux,
tiennent à rappeler partout qu'ils font partie des élus et on poste important
C'est aussi le groupe social que certains choisissent pour se faire une notoriété et devenir une référence,
une personne connue dans le milieu avant d'obtenir un poste de responsabilités importantes.
Comme en politique quelques-uns font campagne en vue de ...
LES MEMBRES:
C'est le reflet de notre société, avec des gentils et des méchants, des honnêtes et des voleurs,
des serviables et des profiteurs, et fainéants, des généreux et des avares, des intelligents et et des c... ,
des vaillants qui donnent un coup de main et des assistés et des pauvres types qui disent qu'ils ne font pas
partie du bureau, (pour eux seuls les membres du bureau doivent être serviables).
Par contre, s'ils étaient au bureau, ça changerait parce que ...
LA BUVETTE:
Le poumon financier du club mais aussi une trop grande tentation pour quelques-uns et le début de multiples problèmes.
La règlementation, aussi, n'est toujours pas respectée à la lettre... ATTENTION la loi veille de plus en plus ...
LE JOINT:
Quelques joueurs, pour éliminer le stress fument un joint avant ou pendant la partie espérant retrouver une partie de leurs possibilités.

Citations :
La pétanque c'est comme une boîte de chocolats : on sait jamais sur quoi on va tomber !
 
Tirer "un blanc" c'est comme aller au resto mais sans manger !
 
Mieux vaut perdre avec dignité que vaincre avec malhonneteté !
 
Quel plaisir de jouer, quel plaisir encore plus grand de bien jouer !
 
La chance va plus loin que les grands bras !
 
Toutes les prétentions, toutes les joies, toutes les déceptions naissent, se rassemblent et meurent autour d'un vulgaire
bouchon de buis que six hommes regardent comme le saint-sacrement.
 
Observer, pointer, tirer, garder son sang-froid, en un mot : ne pas perdre la boule.
 
La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice.
 
On peut mourir d'amour pour les boules comme on peut être sauvés par elles.
 
Ce que je pense de la pétanque ? Eh, bien, c'est simple : je n'en pense rien !!
c'est le plus précieux avantage de cet exercice : il permet, dans les beaux jours d'été, de ne pas penser à l'hiver.
 
Si tu tires comme une "tache", le diamètre ni changera rien !!
 
La pétanque, un sport et un loisir pour tous, bon pour la santé physique et psychique.
 
Perdre n'est un déshonneur, le seul déshonneur est de ne pas savoir perdre !
 
Gagner et perdre sont temporaires, l'amitié est permanente.
 
Ce n'est pas parce qu'on vieillit qu'on ne joue plus, c'est parce qu'on ne joue plus que l'on vieillit !
 
"il n'y a point de rhumatismes et d'autres maux semblables que l'on ne puisse prévenir par ce jeu;
il est propre à tous âges, depuis la plus tendre enfance jusqu'à la vieillesse" (Rabelais)
 
Il est des victoires qui exaltent, d'autres qui abâtardissent. Des défaites qui assassinent, d'autres qui réveillent. (A.de Saint-Exupéry)
 
Victoire...Défaite...Ces mots n'ont point de sens. La vie est au-dessous de ces images, et déjà prépare de nouvelles images.
Une victoire affaiblit un peuple, une défaite en réveille un autre. (A.de Saint-Exupéry)
 
Il nous reste la fierté d'avoir inventé ce jeu pacifique, qui en faisant le tour du monde, travaille modestement,
mais sûrement, pour le rapprochement des peuples, c'est à dire LA PAIX. (M.Pagnol)
 
Pour gagner, il faut risquer de perdre !

Histoire de Pétanque
Fanny est une « légende » « Tradition » « Rituel » « Historique »
Fanny est une "légende" dans le sud de la France, quand on perd 13 à 0 à la pétanque (sport très pratiqué dans cette région, en plus de la pêche, et du Pastis...),
on est "Fanny". Et comme "punition", le perdant, pour récompenser sa défaite, doit embrasser le cul de Fanny. Dans tous les bistrots du midi,
il y a un tableau représentant une femme (Fanny), ayant des boules de pétanque à la main, et relevant sa jupe, pour montrer son cul...
et sur certains, il y a écrit : "Pour avoir joueur maladroit manqué de touche, tu devras au cul meilleur endroit, poser ta bouche".
 
Embrasser Fanny
c'est perdre une partie de boules (jeu provençal ou pétanque) sur le score de 13 à 0.
Les expressions Faire fanny, Baiser Fanny, Être fanny ou Se prendre une fanny sont équivalentes.
 
Tradition
À l'origine, les perdants devaient embrasser les fesses d'une femme postiche nommée Fanny,
représentée sous forme de tableau, de poterie ou de sculpture.
Aujourd'hui elle se rencontre plus chez les antiquaires et les brocanteurs qu'au bistro du coin.
Mais tous les clubs boulistes en conservent une à leur siège et cette icône fait partie de leur patrimoine.
C'était à la fois une récompense et une honte pour l'équipe perdante mais toujours une franche rigolade pour les spectateurs.
« Embrasser Fanny, c'est l'image effrayante de la défaite, la preuve horrible qu’on a été battu.
Et pas seulement battu, mais vaincu lamentablement, l'humiliation totale : perdre par 13 à 0 ! ».
 
Historique
Une tradition récente voudrait lui trouver une origine en Dauphiné où une Fanny aurait
été serveuse dans un café de Grand-Lemps, peu avant la Première Guerre mondiale.
La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux
boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue.
Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ".
Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public?
Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses!
Le maire ne se démonta pas
Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition...
Le problème, c'est que les joueurs n'ont pas toujours une Fanny sous la main.
Ou plus exactement une Fanny qui accepte de dévoiler ses fesses en public.
C'est pourquoi, dans tous les lieux où l'on joue aux boules, une place d'honneur est réservée à une Fanny postiche.
Les malheureux perdants sont alors obligés de venir embrasser en public les fesses toujours rebondies
d'une Fanny représentées sous forme de tableau, de poterie ou de sculpture.
Ainsi, la récompense est devenue l'humiliation suprême pour tout joueur de boules. Coïncidence?
L'expression " être capot " qui, à la belote, signifie ne pas avoir marqué un seul point dans une mène,
viendrait d'une expression provençale qui veut tout simplement dire: " faire baiser le cul " !
Comme quoi, en Provence, les boules et la belote se rejoignent toujours...
Mais des cartes postales précédant cette période montre déjà Fanny et son postère offert.
Certains la voit d'origine lyonnaise puisque la petite histoire du quartier de la Croix-Rousse dit que, dès 1870,
les joueurs du Clos Jouve avaient comme spectatrice une jeune fille de 20 ans au grand cœur.
Elle consolait le joueur malheureux en lui montrant ses fesses. Mais n'acceptait pas le baiser.
 
Rituel
Pour pallier le manque cruel de Fanny de comptoir acceptant de se retrousser en public, fut mise en service,
dans tous les lieux où l'on jouait au jeu provençal ou à la pétanque, une Fanny postiche aux fesses rebondies.
Conservée avec ferveur, véritable relique païenne, toujours cachée dans une petite armoire,
derrière un panneau ou un rideau, elle n'était dévoilée que pour un retentissant 13 à 0.
Alors, le malheureux vaincu, à genoux comme s’il allait à confesse, en présence de tous, s’approchait de l'autel pour baiser l'icône.
Faire passer le postérieur de Fanny à la postérité fut aussi une façon radicale de braver la morale
bourgeoise chrétienne qui jetait l'opprobre sur ses fesses dénudées.



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