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     Ceux qui ont écrits les mots qui vont suivre n'ont jamais été si peu sur d'eux au moment de vous les livrer...Notre partenaire et ami  Raphaël n'est plus et aujourd'hui nos certitudes et les repères qui jalonnaient nos vies ne sont plus valables, ébranlés à jamais.
    
     Lorsque ce lundi de novembre, de bouche à oreilles, de foyer en foyer, la triste nouvelle s'est répandue, nous ne pouvions nous résoudre à la croire vraie, pensant être dans un mauvais rêve,en dehors de toute réalité. Mais les faits sont têtus et il a fallu accepter. Accepter qu'un ami de 36 ans soit arraché à la vie, celui là même qui l'incarnait si bien. Quelle terrible gageure!
     Partager la vie en sa compagnie était un bonheur rare et la douleur qui nous tenaille est à la mesure des joies qu'il savait donner à chacun de nous. Rapha était pétri de formidables qualités humaines.   
     Au delà de l'élégance de son comportement et du ton chaleureux qui le caractérisait, il se signalait par une grande courtoisie, toute  naturelle chez lui. Rapha, c'était aussi de la délicatesse en toutes situations, de la modération, un sens aigu de la diplomatie, qualités qui ne l'empêchaient pas de posséder de l'allant, de l'enthousiasme agrémenté d'une énorme joie de vivre. Son charisme, ses compétences, il les mettait au service de chacun pour finir au bénéfice de tous. Sa gentillesse, sa simplicité faisaient qu'en sa compagnie tout devenait facile. Cet ensemble de qualités, d'attitudes, cette humanité lui valaient l'estime de tous. Il était de ces êtres d'exception, par bien des aspects... irremplaçable. Tu étais si plein de vie Rapha. Personne n'était en mesure d'appréhender les réels contours de ton réseau d'amis, si dense, si soudé. Ces amitiés étaient la conséquence de ta perpétuelle soif de vie. Tu allais,la goûtant sans cesse, entre pétanque, fêtes, réunions autour d'une bonne table, tout cela  pratiqué dans l'amitié et sans oublier ta famille vers laquelle tu revenais souvent pour te ressourcer. Tu voulais vivre, vivre, vivre... De l'humain, toujours de l'humain, donner, recevoir, t'enrichir des autres, pour leur apporter ton expérience d'homme en retour. Cette générosité d'âme était culturelle, viscérale, ancrée au plus profond de ta vie. C'était comme un cadeau, dont tu te grisais, que tu nous offrais pour que nous puissions nous en délecter à tes côtés. Que c'était bon...
     Nous ne pouvons qu'en vouloir à cette maudite faucheuse qui t'a enlevé si tôt à nous alors qu'il te restait tant de choses à accomplir. Ton départ est un coup d'arrêt insupportable pour nous tous. Il faudra faire avec, contraints et forcés. Mais ne nous trompons pas, tu nous étais indispensables et au delà, il nous faudra donc continuer à exister, vaille que vaille, pour essayer de prolonger ce que tu nous laisses en héritage, pour que tout ce passé ne soit pas perdu à jamais. La tâche est immense en nos coeurs, peut-être insurmontable, mais il nous faudra cependant la tenter.
     Qu'il est compliqué d'envisager l'avenir sans toi...

Adieu Rapha, adieu Monsieur.


Laurent Munoz et Jean Thomas
Ton titre, ta consécration !!!
Ton titre, ta consécration !!!

Rédigé par l'équipe éditoriale le Mardi 13 Décembre 2011 à 12:50 | Commentaires (0)
                        
Toi, Rapha…
 
Tu es parti au printemps de ta vie,
Tu nous laisses ravagés, démunis, anéantis. 
Le boulodrome est silencieux, il est orphelin,
De ton débit de paroles croustillantes et sans fin…
De tes parties interminables, des allers et retours
Du cochonnet au rond et du rond au cochonnet.
D’un léger ratissage du pied, tu nivelles le terrain,
Il ne faut pas d’embûches sur le parcours.
Puis, accroupi, super concentré,
Le bras tendu, la boule bien en main,
Le regard jaugeant la distance, tu réfléchis.
Et hop ! La boule roule, elle vient téter le « petit ».
Encore un  de ces « biberons » que tes coéquipiers,
Vont à tout prix préserver et protéger.
Puis point par point, « mène perdue », « mène gagnée »,
Voilà que vous gravissez tous trois et obtenez
Le titre que tu as tant espéré et convoité :
Champion d’Aveyron en triplette !
Tu es fier, tu as du rêve et du bonheur plein la tête.
Mais tu viens de perdre ta dernière partie,
Celle dont personne n’échappe, celle contre la vie,
Hélas beaucoup trop courte et bien trop tôt pour toi.
Tes copains, tes amis sont  dans un profond désarroi.
Au revoir Rapha, le pointeur / tireur de la Pétanque,
A tout ce monde, énormément tu manques.
                            Marie-Claire
Pour toi Rapha de la part de Marie-Claire

Rédigé par l'équipe éditoriale le Samedi 26 Novembre 2011 à 13:49 | Commentaires (0)
Raphaël Bouygues est décédé à l'âge de 36 ans./Photo DDM.
Raphaël Bouygues est décédé à l'âge de 36 ans./Photo DDM. Christian Roques rend hommage à Raphaël Bouygues :
« Dans cette matinée brumeuse de mi-novembre, nous sommes tous sous le choc… Rapha, tu viens de nous asséner un de ces carreaux dont tu avais le secret. Malheureusement, c'est ton dernier et il nous laisse tous dans un profond désarroi et une immense tristesse.
Tous tes amis du club de pétanque de Livinhac et tous ceux de l'association Hier un village se rappelleront indéfiniment de ta gentillesse, de ta jovialité, de ta générosité. On a tous pouffé de rire quand tu nous racontais tes histoires ou quand tu imitais Bourvil ! Longtemps aussi, on entendra résonner tes éclats de rire autour d'une bonne table ou du verre de l'amitié. Oui, l'amitié, ce n'était pas un vain mot pour toi. Tous tes copains vont être orphelins des coups de fil que tu leur passais, des discours que tu leur tenais, de tes bonnes paroles toujours gaies, toujours positives. Chaque soir de spectacle, tu étais là, présent. Tu étais même devenu « le porte-drapeau » quand tu dévalais la pente en tête de la batterie-fanfare qui défilait dans le tableau de la fête au village. Tu étais là, présent, pour être avec les autres, pour participer, pour la convivialité… Le goût de la vie, c'est ce qui te caractérisait vraiment !
Voilà, maintenant tu es parti rejoindre ta maman, nous laissant sans tireur d'élite et sans porte-drapeau. Il va falloir pourtant qu'on se débrouille sans toi… Allez Rapha, compte sur nous pour essayer, tant qu'on pourra, de soutenir ta famille. »

Rédigé par l'équipe éditoriale le Jeudi 17 Novembre 2011 à 19:02 | Commentaires (1)
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