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MENER LE JEU - UN ART!!


" LE MENEUR DE JEU - VOLET II "
« LE MENEUR DE JEU – Episode 2 »
Comme j’ai pu vous le dire à la fin du premier épisode, vous découvrirez rapidement si vous avez l’œil aiguisé, le joueur qui mène la barque.
Il observe les défauts et les qualités de ses adversaires, juge de leur état de forme, pour en tenir compte dans ses choix tactiques.
A ce propos, analysons la situation suivante !!
Il arrive parfois que l'option entre le tir est le point soit équivalente.
On parle alors de choix à 50/50.

A ce moment précis, le meneur optera pour la décision que son partenaire aura le plus de chance de réussir.
Cette décision  pourra être fonction de la forme du jour ou bien des qualités intrinsèques de son coéquipier.


Comme un exemple vaut mieux qu’un long discours, allons-y !!
Il reste deux boules à l'un des joueurs de l’équipe A.
Celui-ci peut tenter de frapper  à deux reprises dans l’espoir de réaliser une mène de cinq points ou de pointer les boules qu’il lui reste pour essayer d’engranger trois points supplémentaires.
Rappelons tout d'abord, que deux frappes réussies ne sont pas synonymes de deux palets. Cette décision mérite donc que l’on s'y attarde un peu.
C'est à ce moment précis que le meneur de jeu va faire parler tout son talent.
Il doit très vite évaluer les paramètres suivants:
  • Quelle est la forme relative de son partenaire respectivement au tir et au point ?
  •  Quelles sont les difficultés relatives au tir et au point sur la surface sur laquelle on évolue ?
  • Quelle est la tactique utilisée par l'adversaire ?
  • Ou en est-t-on au score?
  • Est-ce-que l'on mène?
  • Vient-on d’effectuer une remontée difficile?
  • Est-on dans le premier tiers de la partie, en milieu de partie, ou en fin de partie ?
  • Y-a-t'il la  possibilité de l’emporter sur la mène en réalisant deux palets?
Autant d’informations qu’il lui faut traiter rapidement, cela nécessite d'être un gars calme et serein  pour prendre sa décision une juste décision.
Cette façon d'appréhender les choses est déterminante pour gérer le jeu du milieu dans une triplette.
Le meneur de jeu, s'il a le choix, lui proposera de réaliser le geste technique où il est le plus en réussite le jour J
.
Cependant, il faudra se garder d’évoluer trop souvent à « contre –jeu ».
Jouer à contre jeu se dit de faire le contraire de ce qui est logiquement attendu du point de vue tactique dans le déroulement de la mène.

Il n'y a qu'à voir jouer Christian Fazzino, pour comprendre que s'il a le choix entre le point et le tir, il optera souvent pour la reprise du point.
Sa philosophie du jeu est : « Je marque, je ramasse le bouchon et je continue d’appuyer sur la tête de l’adversaire ».

Je partage son point de vue.
Pour autant, il ne rechignera pas à chercher à frapper deux boules éloignées du bouchon s’il entrevoit la possibilité de conclure sur la mène.
Alors que certains se lancent prématurément au bouchon, lui attendra le moment ultime pour le frapper  laissant monter son taux l’adrénaline à son maximum.
Il vous surprendra aussi, en cherchant à frapper une boule masquée, car il sait que s’il réussit à ce moment là de la partie, il portera un rude coup à son adversaire.

Ces faits de jeu sont l'apanage des grands joueurs!!

Certains se permettent de critiquer sa façon de jouer!!
Allez les gars, un peu d'humilité!!
Quand nous aurons le centième de son palmarès, on pourra peut-être le remettre en question !

APPORTS DU MENEUR DE JEU A L’ÉQUIPE
Un bon meneur de jeu apporte de la cohésion à l'équipe.
Celle-ci ne pourra bénéficier totalement de son aide que si elle lui fait une confiance absolue.

Il vaut bien mieux pour le déroulement d'une partie que l'un des joueurs opte pour de bons choix à 90% et se trompe dans 10% des cas, que de sempiternelles discussions qui conduisent à l'épuisement nerveux des protagonistes.

C'est ici qu'il convient de citer ces grands meneurs de jeu que sont Zvonko Radnik, Marco Foyot ou Denis Salvador, aujourd’hui disparu. Ces joueurs n'ont pas leurs pareils pour booster leurs partenaires, ils ressentent intérieurement l'état émotionnel de leurs coéquipiers et c’est leur force.
 
CONCLUSION
Voilà, j'insiste à nouveau sur le rôle fondamental du meneur de jeu dans une triplette. Je recommande aux joueurs d'accorder leur confiance à l'un des leurs pour assumer cette place difficile et d'être tolérant. Cela leur évitera bien des bévues
J’espère vous avoir apporté de précieux éléments sur le sujet.

Retrouvez-moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », Vous pourrez le commander sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/, pour ceux qui le souhaite dédicacé.
A LA FNAC :https://livre.fnac.com/a6158178/Frederic-Nachin-Petanque-quand-tu-nous-tiens?omnsearchpos=1
CHEZ CULTURA :https://www.cultura.com/catalogsearch/result/?q=petanque%2C+quand+tu+nous+tiens%21&classification=27674,
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!
 

 

Frédéric NACHIN.
 
 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Jeudi 21 Novembre 2019 à 14:29
" LA FORCE D'UNE EQUIPE "
« LA FORCE D’UNE EQUIPE ».
Je reviens du CDF Vétérans qui s’est déroulé à Charnay les Macon où le cadre était fort agréable et les jeux magnifiques.
Des terrains sélectifs où le joueur était récompensé par la qualité de son appoint et celle de ses frappes.
Tout ce qui me fait plaisir à ce jeu.
Une fois de plus, qu’avons-nous constaté ?
Le lendemain matin, en huitième dans le carré d’honneur, la plupart des équipes qui étaient  là,  étaient des formations composées de joueurs qui se connaissent depuis de longues années.
On m’a demandé ce matin ce que je pensais de l’équipe qui vient de remporter le Championnat de France Vétérans :
« William Sthor ; Christian Eckman ; Alain Farjon ».
Dans leur formation, c’est en premier lieu la cohésion de l’équipe que j’ai admiré.
On n’a qu’à les regarder jouer ensemble pour voir le respect et l’admiration qu’ils ont les uns pour les autres.
Ca devrait inviter le joueur «  lambda » à réfléchir à ce qui fait la réussite d’une équipe à la Pétanque.
La solidité d’une équipe se mesure dans la difficulté.
Quand tout va pour le mieux on ne perçoit pas l’apprêté de la compétition.
Car il est bien rare sur deux jours, qu’il n’y ait pas une ou deux parties où les choses se compliquent.
Et alors là, si la cohésion n’est que factice, si les reproches fusent, si les regards deviennent sombres, rien ne vas plus !!
C’est cette capacité pour une équipe à ne rien laisser paraitre dans l’adversité qui fait sa force.
Une triplette ce n’est pas 1+1+1.
Une triplette c’est trois bonhommes qui évoluent à la place où ils ont le meilleur rendement pour la formation.
Plus que le niveau intrinsèque de chaque individu, c’est toujours la force du collectif qui l’emporte.
Un grand joueur est un joueur qui parvient à soutenir son (ou ses) partenaires(s) dans la difficulté et à faire en sorte qu’il se sublime sur quelques coups décisifs.
Ceux qui croient qu’il suffit de ne faire que des carreaux et des bouchons à longueur de mène pour l’emporter se trompent.
Il est impossible de faire le « mille » en permanence.
Comme je l’ai souvent dit : «  il suffit souvent de faire le plein quand l’adversaire vous en laisse l’occasion ».
 
Une partie peut se gagner en deux ou trois mènes bien négociées.
Mais pour y parvenir alors que l’on pinaille un peu, il est nécessaire que les rouages soient bien huilés et que l’ambiance du groupe y soit.
Sans cela, on est à peu prés sur de ne pas profiter de ces occasions.
Nous sommes tous les mêmes !!
Dans la défaite, on en revient souvent à sa production de jeu.
Peu importe que vous ayez joué trois boules sur quatre.
Si vous avez manqué une frappe à trois et loupé une reprise qui a donné la frappe à quatre à l’adversaire, vous n’avez pas bien joué.
C’est pourquoi je dis souvent que la Pétanque n’est pas de l’arithmétique.
C’est l’articulation fine du jeu de chaque coéquipier, qui fait la densité de la mène.
C’est aussi le nombre de coups successifs réussis qui fait que l’on ramasse le bouchon en fin de mène.
Beaucoup de facteurs qui peuvent paraitre  évidents à certains, mais qui sont loin de l’être.
Enfin cet article s’adresse aux joueurs toujours en recherche de la perle rare qui les feraient gagner.
Ceux-ci feraient bien de se pencher sur leur valeur effective et non sur celle qu’ils s’attribuent dans leurs rêveries.
La Pétanque a quelque chose de bon.
Elle nous ramène à la réalité et au temps présent.
Le livre que j’ai écrit contient une étude très pointue, aux dires de Jean Pierre Mas, sur la construction d’une équipe et sa bonne marche.
Aujourd’hui je suis toujours plus convaincu de ce que j’y ai décrit.
Je vous invite à lire cet ouvrage que vous trouverez sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/, pour ceux qui le souhaite dédicacé.
A LA FNAC :https://livre.fnac.com/a6158178/Frederic-Nachin-Petanque-quand-tu-nous-tiens?omnsearchpos=1
CHEZ CULTURA :https://www.cultura.com/catalogsearch/result/?q=petanque%2C+quand+tu+nous+tiens%21&classification=27674,
Mes amitiés sportives.
Frédéric !!
 
 

 

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Commentaires (4) | Rédigé par Frederic Nachin le Vendredi 12 Juillet 2019 à 10:09
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