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Zombie à l' appoint
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CHOSE PROMISE, CHOSE DUE.
VOICI LA SUITE DE LA PUBLICATION: « LE COUP DE MAIN »
 

 CORRECTION DU COUP DE MAIN
 
Nous arrivons maintenant aux conseils que l'on peut donner aux joueurs désireux de corriger leur coup de main. C’est un défaut difficile à combattre, mais je vais essayer de vous fournir quelques conseils qui peuvent s’avérer utiles.
1°) la personne qui possède un coup de main prononcée aura peut-être intérêt à augmenter le diamètre de ses boules d'une ou deux tailles et à ne pas jouer trop lourd, 700 gr maxi. De plus il est nécessaire de prendre suffisamment d'élan pour lancer sa boule. En effet, le manque de puissance pour jouer la boule, est souvent compensé par un travail excessif du poignet qui accentue alors le coup de main.
2°) Pour corriger le coup de main, il peut être intéressant de garder le pouce accolé aux doigts, sans crispation et veiller à libérer la boule d’un seul coup en écartant bien les doigts. Si à la fin du lancer, c'est à dire au moment où la boule s'échappe des doigts, on ne voit pas sa main devant soi, c'est que l’on a  libéré la boule trop tôt. Le geste manque alors d'amplitude et sans s’en rendre compte, on compensera alors avec le poignet en accentuant son coup de main.

 
Je vous propose ici trois éducatifs,  pour tenter de le réduire.
1° éducatif : pour essayer de corriger ce défaut, on pourra effectuer des lancers par devant soi, de plus en plus loin en veillant à bien ouvrir la main et en bloquant  le coude, bras bien tendu.

2° éducatif :
- Il faut se rendre sur une surface roulante du type lisse et dure, ou sableuse mais pas trop épaisse. Avant de lancer la boule, il peut être utile de modifier la prise de celle-ci. La boule ne doit pas être trop serré dans la main, ni trop placé au creux de la paume, mais plutôt dans les doigts légèrement écartés, sans crispation.
- Placez deux chevrons pour matérialiser un couloir de jeu au delà duquel on place le bouchon. Se placer à huit mètres du bouchon et lancer la boule en direction du cochonnet. La boule doit conserver une trajectoire rectiligne. Les chevrons sont là pour vous montrer la trajectoire de votre boule.  Dans le cas d’un coup de main prononcé, votre boule viendra heurter l’un des deux chevrons. Ne vous découragez pas et répétez l'exercice en essayant à chaque fois d’améliorer l’un des paramètres de votre lancer :
- La prise d’élan
- Le placement de la boule dans votre main
- La sortie de main
- Le relâchement
A l’instant où la boule s’échappe par le bout de vos doigts, vous devez voir votre main par devant vous, index et majeur pointé vers la donnée, doigts écartés.
 
3° éducatif :
Une méthode très efficace pour corriger son coup de main est d'apprendre à travailler l'effet contraire à celui que l'on possède naturellement. Pour cela, on va travailler au départ avec la forme la plus simple de lancer: 
«  le point roulé »

- On lance le but sur un terrain sablé à une distance de 8 mètres.
- On place un chevron ou une traverse dans l'axe du but. L’extrémité du bout de bois doit se trouver à environ un mètre du bouchon.
- Si on possède un coup de main de gauche à droite, alors on va travailler l'effet droite-gauche.
- On se place en position assise, bien équilibrée sur ces cuisses.
- On tient la boule avec les doigts légèrement écartés, la main le un plan horizontal, la paume vers le haut.
- On laisse ensuite tomber le bras en enroulant légèrement la boule dans ses doigts, dans son dos, sans excès. (Il ne s’agit pas d’aller se gratter l’omoplate opposée comme certains contorsionnistes le font en jouent aux boules).
- Puis à l'aide d'une impulsion des jambes, on  lance le bras par devant soi avec la main dans le plan frontal, pouce vers le haut. Simultanément, on imprime une rotation à la boule à l’aide des doigts en les déroulant vers l’extérieur du corps.
- Si le mouvement est correctement exécuté, on observera qu’à l'endroit où la boule percute le sol, elle adopte une trajectoire droite-gauche.
- Il faut alors répéter inlassablement le même geste jusqu'au moment où on arrive à s'approcher du bouchon par cette technique. Ce n'est pas un exercice facile. Il faudra beaucoup de temps à certains pour y arriver et là encore la présence d'un éducateur avisé pourra être très utile.

On peut naturellement exécuter cet exercice en demi-portée et en portée, mais la réalisation correcte de l’exercice est beaucoup plus délicate. Elle réclame une grande aisance et une facilité que tous les pratiquants n’atteindront pas.
 
On procède de la même façon pour corriger un coup de main de droite à gauche. Sauf que pour un droitier, le geste est beaucoup plus difficile techniquement.
Essayez vous le comprendrez vite !
Pour travailler ce coup, le droitier doit imprimer un effet de gauche à droite. Pour cela il faut combiner, une pression du pouce sur la boule avec un déroulé extérieur de la main et une action des doigts pour faire tourner la boule.
Mais rien n’est impossible, mais il faut « bosser ».
Bon courage.

Voilà, j'espère vous avoir éclairé sur ce sujet.
Retrouvez la patte et la gouaille de l’auteur dans l’ouvrage:
PÉTANQUE, quand tu nous tiens!
Avec mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN



 
 

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Commentaires (4) | Rédigé par Frederic Nachin le Vendredi 6 Février 2015 à 12:46
" LE POINTEUR INAMOVIBLE "
FREDERIC VOUS PRESENTE :
 
« LE POINTEUR INAMOVIBLE »
 

 
Bonjour à tous,
Je vais essayer de répondre aujourd’hui à la question de l’un des visiteurs assidus de mon site. Après la sortie de l’article : « Le tireur inamovible », ce copain, tireur de son état, m’avait laissé avec une pointe d’ironie, le commentaire suivant : 

« A quand un article sur le pointeur inamovible! »
N’étant pas homme à me dérober, voilà venu le moment de se consacrer à ce sujet fort pertinent.


La première fois que j'ai appréhendé cette question, c’était lors du national d'Argenteuil en 1985, où j'ai eu l'occasion d’écouter Patrick Labat. Ce solide joueur de la région parisienne faisait alors équipe en doublette avec le grand : « Marco Foyot »

Je me demandais ce qu'il pouvait espérer de mieux.
Marco Foyot était déjà un champion incontesté et je l’idolâtrais.

 

Placé derrière les barrières, je l'entendis dire à quelqu'un :
« Pour la  saison prochaine, je cherche un vrai pointeur »
A l'entendre, je devinais déjà que leur aventure commune était consommée.
 

Mais aujourd'hui, je comprends mieux la portée de sa réflexion. En fait, il était à la recherche d’un joueur solide, n'ayant pas ou plus de  velléités au tir et s'accrochant dur comme fer à son poste de pointeur de tête. Un « mangeur de bois ». Un « rogneur de bouchon ». Un « castor ».

La qualité du point a une importance primordiale à la Pétanque,  même si les néophytes et quelques irréductibles ne voient que par le tir.
Les méditerranéens disent de ces phénomènes, qu’ils ont : « un champ de tir dans la tête »



En effet, on peut réussir à gagner une partie en tirant une boule sur deux, mais jamais en mal pointant.
Le point de tête conditionne le démarrage de toutes les mènes. C’est lui qui fait avancer les parties avec ces fameux points dit de rajoute que trop de pétanqueur laissent échapper.
Le pointeur de tête en venant régulièrement près du bouchon oblige le tireur adverse à réussir toutes ses frappes. C'est lui qui met la pression sur l'adversaire.
 

Un pointeur de tête solide donne très souvent l'avantage à ses tireurs.
Lorsque l'on pointe bien à une distance de neuf pas, il n'est pas rare que l'on procure à son
équipe une à deux boules d'avance. Certains affirment que dans les jeux ou le tir est grandement facilité par la nature du terrain, le point serait de moindre importance. Cette affirmation lapidaire mériterait d'être plus largement discutée.



En conclusion et pour répondre à mon interlocuteur: 
Le pointeur ne doit pas être inamovible s’il ne parvient plus à s’approcher du bouchon ». C’est bien la difficulté du jeu moderne où chaque pratiquant doit disposer d’un jeu complet. Il est indispensable de posséder une spécialité, mais il faut pouvoir pousser une boule où rentrer au point quand cela est nécessaire. Vous remarquerez souvent que lorsqu’un pointeur perd le fil du jeu, il arrive qu'on le laisse trop  pédaler sans réagir. Or, le manque de point aboutit quasiment inéluctablement à la défaite.

  
A ce niveau, je ferais deux remarques:
1°) Le pointeur doit réagir s'il ne produit plus suffisamment de jeu et demander à changer de poste. Il se peut que dans la difficulté, le doute s'installe et qu'il manque de lucidité pour pouvoir l’exprimer. C'est là que ses partenaires doivent lui venir en aide et lui proposer de le remplacer.
2°) Il n'est pas question pour autant de changer définitivement de poste, mais le seul fait de permuter quelques mènes et de pointer avec comme repère les boules déjà placées sur le terrain peut suffire à se remettre dans le coup.


Combien d'idioties ai-je pu entendre, au sujet du pointeur défaillant. Aux yeux de certains, il est inadmissible que le pointeur vienne à se dérégler ou ne parvienne pas à s'adapter au terrain du fait qu'il passe son temps à pointer à longueur d'année.
Elle est bien bonne celle-là!
Mais alors ! Comment se fait-il  qu'un tireur manque des boules!

La nature du terrain ne devrait avoir aucune incidence sur son pourcentage de réussite.
Je me souviens toujours des paroles d'un ancien qui disait à son partenaire :  « Ah toi c'est sûr, tu ne risques pas d'être dévié par un graton ou une racine »

  
Ce faisant, en doublette, la polyvalence point-tir est requise.
Il faut opérer rapidement le changement dans un sens ou dans l'autre. C'est dans cette situation qu'il peut survenir des frictions entre partenaires. L'un des joueurs qui ne se sent pas de permuter, peut refuser de changer de poste.
C'est pourquoi j’insiste à nouveau sur la capacité d'un joueur à prendre des décisions.

Trop de pratiquants ne font pas preuve de cette force mentale et préfèrent se plaindre des insuffisances de jeu de leurs partenaires.
 

Conclusion :
Tout cela pour réaffirmer qu'il n'y a rien de facile à ce jeu. Chacun poste a ces exigences et il faut se venir en aide au lieu de « lever les bras au ciel », devant l'infortune de son partenaire.
Mais pour ceci, il faut de l'abnégation, du respect pour l’autre, du courage et beaucoup de solidité mentale.


Eh oui, ce jugement ne fera sans doute pas plaisir à tout le monde,  mais l'esprit sportif ne règne pas en maître dans notre activité et nous devons tous progresser dans ce domaine.


Voilà, je vous quitte sur ce sujet sensible qui ne manquera pas de susciter chez vous de nombreuses questions et commentaires.
Retrouvez moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur le site.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN




 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Vendredi 12 Décembre 2014 à 13:35
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