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" UN MODELE D' ECOLE AU TIR "


" ASSUMER LE POSTE DE TIREUR N°1 "
ASSUMER LE POSTE DE TIREUR
Partie N°1(Commentez)
 
Cet article fait partie de la rubrique: « Le tir en compétition ».
Le tir titille l'égo de chacun et beaucoup de joueurs veulent briller dans cet exercice.
Certes, le tir a peut-être un coté plus spectaculaire pour les néophytes et les spectateurs se régalent à voir un canonnier en action.
Le souci est que n’est pas tireur qui veut !!
Or on observe beaucoup de pratiquants qui persistent à tirer malgré leur forme calamiteuse, réduisant les cailloux en sablé.
Ils s’accrochent à leur poste avec l’énergie du désespoir.
Ne nous cachons pas, cela nous est tous arrivés !!
 
La frappe des boules correspond à une libération de notre énergie et la sensation que l’on éprouve en tirant bien est fort agréable.
Mais dés lors que l’on ne frappe plus les boules, la tension, la contrariété et l’agacement cèdent vite la place à ce sentiment de plénitude.
Quand vous interpellez votre partenaire pour lui dire :
« Il faudrait peut-être que l’on tourne !! »,
Vous connaissez tous la réplique: « Attends ça va venir !! »
Au fond de moi,  je me dis : « J’espère que ce sera avant 13 pour l’adversaire ! »
 
A un bon niveau de pratique, trois boules manquées successivement ou une carburation à une sur deux, doit suggérer une proposition de permutation.
Pour autant, beaucoup de joueurs ne veulent céder leur poste, tellement leur égo   se trouve entamée dans ce moment de défaillance.
Les conséquences sur le jeu en sont désastreuses.
Insister dans ce moment est le meilleur moyen de gonfler le bras de l’adversaire. Cela affecte le jeu des partenaires et conduit à une défaite inéluctable sans possibilité de réaction. C’est très frustrant.
Perdre est une chose, mais perdre sans pouvoir combattre est douloureux.
C’est très frustrant !!
C’est pourquoi, ces personnages sont de vraies calamités en équipe.
 
Mais revenons-en à la pratique du tir en compétition.
Il faut savoir que dans la majorité des cas, les gens aptes à tirer correctement, font partie des individus qui dès leurs premiers lancers ont été spontanément apte à frapper des boules fer contre fer.
Puis, avec un travail acharné, ils ont réussi à se forger un bras leur permettant d'obtenir une bonne régularité de frappe. C'est le parcours de tous les champions de la discipline. Philippe Suchaud, tireur émérite, affirme même avoir tiré jusqu'à 8h par jour pour obtenir le niveau d'excellence qu'il possède aujourd'hui.
 
Comme le pianiste qui fait ses gammes, il s'est forgé un balancier qui a la régularité d'un métronome. Je vous rappelle là que plus votre balancier est ample, plus il vous faudra être régulier à l’entrainement. Les pratiquants au geste court et vif sont souvent des individus qui possèdent une adresse exceptionnelle. C'est le cas du joueur que j’ai tant admiré et qui habitera toujours mes pensées : « Monsieur Michel Schatz, dit Passo »
 
Voilà régalez-vous de cet article et retrouvez moi dans le livre : PETANQUE, quand tu nous tiens !, que vous trouverez sur le site.
Avec mes amitiés sportives!!
Frédéric.




 
 
 
 
 
 
 

 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Lundi 18 Juillet 2016 à 16:50
"  LE COMPLEXE DU TIR "
« LE COMPLEXE DU TIR »
Aux yeux de certains, le poste de pointeur de tête serait moins noble que celui de tireur de tête.
Je rappellerai ici que le point est la base de tous les jeux de boules.
Qu’il en soit du placement de la première boule et de la reprise des points.
Qu'il en soit des points de rajoute si chers en fin de partie et de la capacité à bloquer un jeu en plaçant astucieusement une ou deux boules.

Sans point rien n'est possible !
Vous pouvez gagner une partie en tirant moyennement, mais vous l'emporterez rarement en pointant de façon approximative.
Un joueur qui frappe quelques boules et qui ne pointe pas correctement ne sert pas à grand chose dans une équipe.
Les anciens ,'avaient de cesse de répéter :
" Apprends donc à pointer avant de vouloir frapper les boules "

Tout le monde ne nait pas Passo !!
En effet, des que le tireur ne réalise pas une moyenne suffisante, on ne sait plus qu’en faire !! Où le placer !!
Il faut savoir que les tireurs qui évoluent aujourd'hui à haut niveau ont tous du travailler le point.
La raison en est simple.
A leurs débuts, ils ne pouvaient rentrer dans le jeu et laissaient trop souvent la marque à l'adversaire en leur abandonnant quelquefois une grosse mène.
Ainsi, en une passe, ils pouvaient annihiler toute l'avance qui avait été prise.
Cela me fait penser à l’un de mes amis avec lequel j’évoluais au Handball.
C’était un avant-centre hyperdoué.

Il était ambidextre et marquait régulièrement huit à dix buts par match.
Mais il ne se repliait pas assez vite et c'était un piètre défenseur.
De ce fait, il nous faisait encaisser presque autant de buts qu’il pouvait en marquer.

Il en est de même du tireur qui doit empêcher une mène de quatre points à l’adversaire alors que celui-ci n’a plus de boules à jouer.
Ceci montre bien la nécessité pour un joueur de boules de haut niveau d’avoir un jeu complet.
Pour les non initiés et les spectateurs néophytes, le point a sans aucun doute un coté moins spectaculaire que le tir.
Or, pour devenir un pointeur de haut niveau, il faut des années de travail.
Quant au tir, si on possède de bonnes qualités d’adresse, on peut déjà acquérir un  niveau solide au bout de trois années.

Ne vaut-il pas mieux devenir un bon pointeur que de rester un tireur médiocre ?
Voilà bien la question que beaucoup devraient se poser !!
Trop de joueurs ne voient que par leurs carreaux et oublient bien vite leurs cagades!!
C'est pourquoi j’affirme: « Compter déjà vos trous avant de me parler de vos carreaux » !
Le seul argument que je concède à ces joueurs qui veulent à tout prix tirer est l’évolution de la nature des terrains. Les surfaces proposées dans un grand nombre de concours facilite grandement le tir et limite un peu l’expression des pointeurs de talent.
Ces terrains artificiels dont je parle souvent ne mettent pas en valeur la « belle Pétanque », celle que j’aime. C’est d’ailleurs un choix qui me consterne, car le jeu que l’on peut voir sur ce type de surfaces n’est pas toujours agréable à regarder.
Pour autant, même dans ces jeux artificiels où les données ne sont pas franches, les moyennes de tir baissent des que le port est suffisamment long et les carreaux sont moins nombreux.
Je souhaite que cette publication donne à réfléchir à tous ces pratiquants qui pensent que le tir est l’arme absolue, à tous ceux qui renâclent à se perfectionner au point et qui trépignent d’impatience pour aller tirer dès qu'il voit une boule s'approcher du bouchon. Lorsque l’on n’est pas en mesure de frapper 8 boules sur 10 et que l’on pointe de façon aléatoire, a quoi sert-on dans l’équipe !!
Voilà, sans doute, la morale de cette histoire !!!
Je vous souhaite une bonne lecture  de cette publication.
Retrouvez moi dans « Pétanque, quand tu nous tiens ! ». 

Amicalement, Frédéric.
 
 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Mardi 28 Juin 2016 à 09:43
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