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" Le réalisme dans la Tactique "


Pierre Brocca avec son épouse, le talent et la classe
Pierre Brocca avec son épouse, le talent et la classe
Bonjour à tous.
Comme je l'affirme souvent, la tactique de jeu obéit à des principes relativement universels.
Il est vrai que toutes les équipes n'ont pas les moyens d'opter pour une tactique offensive.
On est bien obligé de tenir compte des capacités des protagonistes de l'équipe.
Pour bien comprendre ce qui va suivre, il ne faut pas perdre de vue que mon travail est orienté vers les jeu de haut niveau.

Si l'on revient au sujet de la tactique à la pétanque, il faut vite en adopter les principes de base.  
En effet, quelque soit son niveau,  on risque de freiner considérablement sa progression et celle de son équipe.
Je me souviens des paroles sages d'un grand pointeur: " Zvonko Radnik ", qui affirmait à l'époque que pour atteindre le niveau supérieur, il fallait d'abord accepter de perdre des parties en jouant le jeu. il entendait par là: " respecter la règle de l'avantage simple ". A savoir tirer quand on a la boule d'avance, même si l'on sait que l'on peut regagner le point. En effet dans certaines situations, on aura pas le choix de jouer autrement si on veut l'emporter. En même temps, c'est une façon d'imposer son jeu à l'adversaire et croyez moi, cela marque les esprits.
 
Mais attention, ce choix peut-être utilisé pour perturber l'adversaire.
Ce faisant, cette option de jeu est utilisé par des joueurs expérimentés.
Un autre exemple d' utilisation est de faire porter la pression sur le milieu de l'équipe adverse, dont on a remarqué qu'il n'était pas au mieux au tir.
Bien entendu,  il ne faut pas abuser de cette option de jeu. En effet, elle aurait vite pour conséquence de perturber la routine de jeu de son équipe.
Ce faisant il ne faut abuser du contre-jeu.
Jouer à contre jeu se dit de: " faire le contraire de ce que la situation donnée implique".

Par exemple: " Pointer alors qu'il aurait fallu tirer ".
Je n'ai naturellement pas choisis cette situation au hasard, car dans la majorité des cas, c'est bien dans ce sens que ça se passe".
Le joueur est en doute et refuse le tir.
 
Une bonne illustration de ce sujet, est la rencontre avec une équipe de renom.  Je rappelle à mes lecteurs que j'ai écrit un fort article à ce sujet.( Article n° 21)

En effet, pour des joueurs non professionnels, la seule façon d'inquiéter une équipe de haut niveau est de jouer à 6 mètres pile de façon à optimiser le nombre de boules jouées et surtout de pouvoir assurer ses tirs afin de réaliser si possible, un grand nombre de carreaux.
Pour autant, ce n'est pas parce que la distance est courte que la tâche s'avère facile.
Il n'y a rien de facile à la pétanque.
Vous remarquerez souvent que l'on trébuche sur des coups apparemment faciles à jouer.

On n'improvise pas le jour de la compétition la possibilité de tirer cinq ou six fois par mène, si on est pas fichu de le réaliser contre des équipes de niveau plus modeste et en particulier à l’entrainement.
Ne prenons pas nos rêves pour des réalités!!

Voilà pour nous de quoi méditer pour continuer à progresser tranquillement!!
Un grand champion que j'ai beaucoup admiré, disait que quand il jouait contre Quintais et Suchaud, il envoyait le but entre 6 m et 7 m. C'est en opérant de la sorte qu'il optimisait ses chances de les battre.
Vous l'avez sans doute reconnu, il s'agit du grand champion Marco Foyot,  accompagné de son ami fidèle et  tireur d'exception " Passo ".
Retrouvez-moi dans l'ouvrage " PETANQUE, quand tu nous tiens! ".
Je vous salue.
Amicalement, Frédéric

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Jeudi 13 Décembre 2012 à 13:15
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