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" Tout est possible des lors que l’on y croit "


" JOUER UNE GROSSE CYLINDREE "
«  JOUER UNE EQUIPE DE HAUT NIVEAU »
Bonjour à tous.
Nous allons nous intéresser aujourd'hui à la façon d'appréhender l’opposition avec ce que l'on a coutume d'appeler : « Une grosse cylindrée ».

L'approche tactique d'une telle rencontre est déterminante et la bonne cohésion de l’équipe trouvera là sa raison d’être.

Pour progresser sur le plan tactique, Il faut vivre beaucoup de situations et participer à de nombreux concours.
Il faudra ensuite s'armer de patience et laisser du temps au temps.

Les capacités techniques sont une chose, mais la connaissance du jeu en est une autre.
Elle réclame beaucoup d'analyses et de réflexions.
Échanger avec des joueurs chevronnés pourra vous apporter de précieuses indications !!
Mais seule, la réalité des parties vous permettra de mettre en place votre stratégie et de vous approprier ces conseils.
C'est la règle des essais-erreurs qui vous permettra de progresser.
Il en est ainsi de tous les apprentissages.
Il faut accepter de faire de mauvais choix, pour ensuite s’interroger sur les erreurs commises et avancer. C'est à ce prix que vous pourrez vous approprier les fondamentaux de la tactique de jeu et devenir un bon stratège.


Vous remarquerez rapidement qu'il y a peu de lien entre l'adresse d'un joueur et sa maitrise tactique. Cela peu sembler bizarre aux débutants, mais il en est ainsi.
Il faut acquérir ce que j’appelle : « l'intelligence de jeu ».
Cette facette incontournable de notre activité n'est pas donnée à tout le monde et c'est ce qui fait la différence entre les bons joueurs et les champions.

Rassurez-vous!!
Tout le monde peut progresser dans le domaine tactique !!
Mais pour y parvenir, il faut être patient et ne pas avoir trop d'idées préconçues !!

Trop de joueurs cèdent à l’affolement et se dessinent déjà  un scénario en fonction de l'équipe qu'ils vont affronter.
C'est profondément ridicule, sachant que la qualité première dans ce domaine est l'adaptabilité.
Il faut réagir aux actions de jeu et non pas se dire on va faire telle ou telle chose.
Ce qui guette les joueurs dans ce type de situation, c'est de vouloir sur jouer.

C'est la défaite assurée!!
Il en est ainsi des joueurs qui pensent gagner les parties en tirant sur tout ce qui bouge !!

 
La première confrontation avec une équipe de haut niveau s'avère en général catastrophique.
On reçoit souvent une bonne déculottée, dont on se souvient en général toute sa vie de bouliste.
Pas d’inquiétude, ceci est finalement assez normal et c'est un passage obligé dans la progression de chacun.
On se met souvent une pression excessive en voulant trop bien faire et l’adresse dont on fait preuve habituellement s'envole soudainement.
Le tout est d'envisager la fois suivante sous de meilleurs hospices.

A ce propos, je vais vous conter une anecdote que les joueurs qui participent aux concours nationaux ont tous vécu.
C'est ainsi que participant au très relevé national de Mâcon, j'entendis au haut-parleur que notre équipe était annoncée dans le carré d'honneur N°1, pour jouer contre l'équipe Bétonni, Bétonni et Robineau. Il se trouve que nous avions fort bien joué lors de nos deux premières parties et je ne voulais pas que notre parcours s'arrête de si bonne heure.


A l'entrée dans le carré d'honneur, j'ai soudainement trouvé mes partenaires un peu absents.
Cela m'a procuré un sentiment de fébrilité alors que j'avais une forte envie d'en découdre.

J'ai tout de suite compris qu'il fallait que je leur parle autant pour moi que pour eux.
Je suis allé faire la pièce avec l'adversaire, puis j'ai appelé mes partenaires pour leur dire:
« Les gars, on a très bien joué jusque là. On continue à jouer de la même façon, on se protège et on se concerte tranquillement ».


En effet, en général dans ce genre de partie,  les joueurs évoluent « les fesses serrées » " et restent isolés dans leur coin attendant la sentence. Mais cette fois, la partie s'est déroulé de belle façon et nous nous sommes inclinés après un combat de haute lutte, au terme deux heures de jeu, sur le score de 10 à 13.
Cette fois la réussite n'avait pas été dans notre camp.
Mais à aucun moment nous avons baissé la tête.
Jean-Yves Bettoni nous a félicité pour la qualité de notre jeu et nous a dit qu'à aucun moment il ne s'était vu gagner cette partie.


Nous conservons tous les trois un très bon souvenir de cette rencontre.
Beaucoup de spectateurs et camarades de jeu sont venus nous féliciter à l'issue de cette partie. Ceci est suffisamment rare dans notre sport pour être relevé.

Cela nous à fait chaud au cœur et nous à aider à accepter notre défaite.

La morale de cette histoire est qu'il faut anticiper ce genre de rencontre, rester soudé, faire bloc et ne pas se rajouter de pression supplémentaire à celle qui sera naturellement présente.
Retrouvez-moi dans mon livre que vous trouverez sur le blog.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN

 

   
  

 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Jeudi 28 Juillet 2016 à 09:52

" Un sujet important "


" PERMUTATION  DANS UNE EQUIPE "
REFLEXIONS AUTOUR DE LA PERMUTATION DES JOUEURS DANS UNE EQUIPE.           (Par l’auteur de Pétanque, quand tu nous tiens !)
1°) « A quel poste évoluer ? »
Il est utile de rappeler que l’on doit occuper dans une équipe le poste où l’on sera le plus efficace pour la formation. On ne joue pas à la place ou on a envie d’évoluer, mais bien à celle où on produira le plus de jeu en fonction de ses qualités propres et de celles de ses partenaires. Le leitmotiv est : « Se mettre au service de l’équipe ». Quand le « Pétanqueur » aura compris cela, il aura fait un grand pas en avant.
A mes débuts je tirais presque tout le temps. Mais les joueurs aguerris avec lesquels je jouais m’ont demandé d’occuper la place de milieu en raison de mes qualités à l’appoint et de ma capacité à prendre des responsabilités. C’est à ce poste que j’ai pris le plus de plaisir, même si à mes débuts j’avais envie de frapper les boules.
2°) « Ne pas faire la mayonnaise »
Le deuxième élément est qu’il faut essayer de réguler le jeu de l’équipe. Il ne s’agit donc pas de tourner en permanence sous peine de déstabiliser complètement la formation. La Pétanque est un jeu de patience et de maitrise de soi. Il faut donc prendre son temps et en accorder aux autres. On est souvent plus tendre avec soi qu’avec ses partenaires. Trouver la bonne attitude résulte d’un apprentissage de la relation entre coéquipiers. Il faut laisser du temps à son ou (ses) partenaires pour qu’ils trouvent leur place et prennent leur rythme. Sans cela on court à l’échec !! C’est une nécessité si on veut réussir ensemble. Cela est d’ailleurs l’une des raisons qui explique l’instabilité des équipes.
3°) « Permutation d’un joueur »
Le troisième élément est que quand j’entends :
« Il faut tourner » où « On aurait du tourner ». Huit fois sur dix, il s’agit du tir auquel on fait allusion. Or il me faut encore et toujours insister sur le fait que l’écrasante majorité des parties sont perdues par une insuffisance de régularité au point.
Qu’il en soit du « point de tête » ou de ces points de rajoute après lesquels on court tout au long de la partie. Ces points non engrangés sont souvent ceux qui manquent pour conclure à temps et les défaites encaissées sur le score de 10, 11ou 12 à 13, trouvent souvent là leur origine.
Si dans une partie le pointeur de tête perd le fil, il faut le remplacer. En effet on ne peut se passer de point de tête trop longtemps dans une rencontre. Il parait logique que le milieu vienne le remplacer. Quelques fois, deux ou trois mènes suffisent pour que le pointeur reprenne sa place. En effet il est plus aisé de pointer en ayant déjà quelques boules placées sur le jeu, car celles-ci servent de repère visuel.
Une fois la confiance retrouvée, il pourra s’il le souhaite retrouver son poste.
Si le milieu carbure à une sur deux, il faut lui proposer de tirer de tête.
En effet le milieu est à la conclusion des mènes et ce poste nécessite une grande régularité. C’est pour moi, la meilleure des solutions. Car hormis quelques équipes d’exception telle que Christian Fazzino, Philippe Quintais et Philippe Suchaud, peu de formations ont dans leur sein, un tireur hors norme et deux milieux très performants.
Donc pour nous tous, suivons la règle générale !!
Un peu de lucidité ne fait jamais de mal !!

Si le tireur tourne à une sur deux, les deux partenaires doivent essayer de " faire le plein ", pour compenser sa défaillance. Ce faisant si la situation perdure, il faudra envisager de permuter avec le milieu. Rares sont les tireurs de tête en mesure de passer pointeur en premier. Voilà pour moi des éléments que je considère comme essentiels sur les permutations dans une équipe.
Avec mes amitiés sportives,
Frédéric NACHIN.

 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Vendredi 29 Janvier 2016 à 19:24
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