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" LE COUP DE MAIN - VOLET N°2 "
« LE COUP DE MAIN-VOLET N°2 »
Beaucoup de pratiquants me parlent de leur difficulté à jouer sans ce coup de main qui leur pourrit la vie.
Certains d’entre eux parviennent à s’en accommoder, quand d’autres rencontrent beaucoup de difficultés à trouver un jeu satisfaisant et régulier.

Il est certain que le coup de main est un facteur limitant de la progression et nous verrons pourquoi sur quelques exemples.
 
En premier lieu, il convient de préciser que nous possédons tous un léger coup de main.  Le joueur droitier aura tendance à jouer légèrement ses boules de droite à gauche, quand le joueur gaucher fera exactement l’inverse. 
On parle alors de « coup de main naturel ».

Cette légère inflexion n’est pas gênante, des lors que l’on peut incliner sa main dans les deux sens.
Il faut seulement veiller à ce que ce geste naturel ne s’accentue pas trop.  
Qui n’a pas entendu l’un de ses partenaires dire :
« Fred, je ne peux pas jouer là, ce n’est pas dans ma main ».
C’est personnellement quelque chose que j’ai du mal à entendre !!
 
 Ceci nous amène à parler de ces « fameux coups de patte », qui limitent les choix de trajectoire de jeu. Prenons l’exemple d’un droitier, qui est incapable de lancer une boule sous main et finit toujours son geste le pouce en l’air et la main en crochet.
Il lui faut trouver une donnée décalée sur sa droite pour se diriger vers le but.
Souvenons-nous tout de même, que le chemin le plus court pour aller d’un point A à un point B reste la ligne droite.
Pour un grand nombre de ces joueurs, il leur est difficile de placer une boule dans l’axe du bouchon.
Si vous tombez sur un adversaire expérimenté, il aura tôt fait de relever votre façon d’envoyer le boule et en tiendra compte dans sa stratégie de jeu.
 
Voici donc quelques astuces pour gêner un adversaire qui possède un fort coup de main.
  • 1°) Si vous jouez droit et que vous soyez le premier à pointer, contentez vous de placer votre boule sur le chemin qu’il empreinte pour avancer sa boule. Vous essayerez donc de placer votre boule en avant du bouchon, à 50 cm de celui-ci et légèrement sur la droite. Vous obligerez ainsi votre adversaire direct à éviter l’obstacle.
Que risque-t-il de se passer ?
Lors de son premier jet, le joueur parvient à contourner l’obstacle en forçant son coup (c’est-à-dire en rentrant encore plus la boule).
Mais souvent, lors du second lancer, la boule tourne plus court et rencontre celle que vous avez placée sur sa trajectoire ou sort complètement du jeu.

En effet, retenez bien que plus vous mettez d’effet dans une boule, moins  sa réception au sol est bonne. Elle fuse, dérape, prend une trajectoire improbable. On arrive ainsi à en mettre des sceaux de boules aux « pelotes ».
 
  • 2°) Une technique redoutable d'efficacité est de chercher à placer le bouchon de façon que le pointeur adverse ait sa donnée dans un champ de mines. Quand j’y parviens, alors je me régale, je jubile. J’observe du coin de l’œil pour lire sur son visage la contrariété et j’attends.
 
Exemples d’ handicaps liés au coup de main :
  • Sur un terrain sablonneux ou sur un jeu au sol lisse et dur, il est primordial de savoir jouer parfaitement droit. En effet, les joueurs qui ont un coup de main prononcé sont rarement face au but. De ce fait, ils ne provoquent pas assez le tir adverse. De plus, si l’adversaire vient en face du but, celui-ci risque de se déplacer en cas de frappe et cela peut vous amener à jouer votre troisième boule. C’est une situation courante qu’il convient d’avoir en mémoire.
  • Le plus gênant quant on possède ce défaut, c’est lors de la rajoute des points en fin de mène.  Si la route est bloquée sur votre coté de jeu habituel, vous risquez de rentrer une boule de l'adversaire et de bloquer le jeu pour ceux de vos partenaires qui ont encore des boules à jouer.
  • Il est aussi beaucoup plus difficile de jouer une boule pour la raison que j’ai évoquée plus haut.
 
J’espère vous avoir bien éclairé sur le sujet et vous invite à me retrouvez dans l’ouvrage : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur le site : http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/,
Mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN
 
 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Mardi 30 Mai 2017 à 09:12
" L' ART DU POINT - Episode 2 "
PAR Frédéric NACHIN
L’ART DU POINT – Episode 2 - (commentez !!!)
Si le tir est souvent synonyme d’adresse, de jeunesse et d’inlassables répétitions, le point est sans doute la technique la plus difficile à maitriser.
Les gestes y sont d’une infinie variété et demande une parfaite lecture du terrain.
Il faut s’adapter rapidement à la surface sur laquelle on évolue et ce n’est pas une mince affaire.
Le point se pratique debout ou assis.
On peut rouler la boule avec ou sans effet, la porter ou la jouer en demi-portée : 
«  Le jeu dit passe-partout ».
Il faut repérer les bosses, les devers et les obstacles avant d’envoyer sa boule.
Il faut savoir maitriser les effets.
Il faut savoir porter la boule en l'air en feuille morte et la déposer délicatement ou la bloquer avec un coup de poignet, afin qu’elle roule le moins possible.

Le point est un art en raison de la multiplicité des trajectoires qu'il offre au pratiquant.
Quand vous aurez une reprise à effectuer, vous aurez souvent plusieurs possibilités pour jouer votre boule. Il vous appartiendra de trouver la meilleure façon de la placer pour tenter de gêner l’adversaire.
Hormis certains champions et joueurs émérites, peu de pratiquants pensent à cet aspect fondamental du point.
Le jeu d’une boule porte en lui une part de tactique.
Un exemple classique de choix est le suivant :
« Votre première boule a été frappée et l’adversaire à réalisé un palet à 0,6 mètres du bouchon, légèrement en arrière de celui-ci. Votre reflexe doit être de chercher à reprendre le point entre le bouchon et le palet de l’adversaire ».
Certains de vous trouveront peut-être cela évident, mais vous observez que dans la réalité, ce sont des automatismes que beaucoup ne maitrisent pas !
 
Combien de fois ai-je voulu conseiller un partenaire au moment d’effectuer une reprise importante.
J’ai souvent obtenu comme seule réponse: 

« Mais moi, je ne peux pas la jouer comme toi ».
« Ce n’est pas à ma main ».
C'est là, que mon partenaire n'écoutant pas le conseil et voulant prouver son adresse, la lançait au ciel en prenant des risques inconsidérés.
Résultat des courses, une boule hors jeu et une possibilité de frappe octroyée à l’adversaire pour réaliser une belle mène !!
Je me souviendrais toujours de la réflexion d'un grand joueur Parisien: « Pedro Martinez », que j'ai rencontré Porte d’Auteuil.
Il se moquait volontiers de ces joueurs voulant à tout prix porter leurs boules pour épater la galerie et leur disait :
« Quand on ne peut plus les croquer, on les suce ».
 
Il exprimait par cette boutade,  que lorsqu’on n’est pas apte à porter les boules avec la précision requise ou qu’il y a danger à le faire,  alors on les roule afin de les assurer.
  
Comme j'ai déjà pu le dire, l'évolution des terrains a fait que beaucoup de pratiquants sont en mesure de pousser quelques boules. C’est la raison pour laquelle, ils négligent le travail du point. Or des que les parties deviennent décisives, le point fait souvent la différence. Il y a une vingtaine d'années, lorsque nous jouions dans des chemins caillouteux, sur la place d'un village, dans le mastic sous les arbres, ces joueurs n'auraient même pas osé s'aventurer au tir par peur du ridicule.
 
J'espère vous avoir convaincu de l'importance primordiale du point et de sa beauté.
Je vous souhaite une agréable lecture.
Retrouvez-moi dans le livre : « PETANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur ce site.
Avec mes amitiés sportives.
Frédéric NACHIN.


 
 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Vendredi 16 Septembre 2016 à 18:46
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