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" LES FONDAMENTAUX DU TIR "
« LES FONDAMENTAUX DU TIR – N°1 »
Amis Lecteurs,
Cette publication étant relativement longue, elle sera divisée en plusieurs volets.
Si je propose la démonstration des gestes que j'enseigne, c'est uniquement pour donner une idée de la dynamique du mouvement. ( Position; Tenue de la boule;Relâchement;Phase d'armer; déclenchement du mouvement;Phase d'accélération;Hauteur de lâcher; Ouverture de la main).
Il n'est pas possible de visualiser tout cela en même temps, c'est pourquoi l'utilisation de la vidéo est nécessaire et que je conseille aux personnes en cours de formation d'aller observer en compétition la gestuelle des sportifs.
En conclusion regarder le coach réaliser un mouvement qu'il maitrise bien a une incidence limitée sur la progression du joueur. En effet, il va falloir que peu à peu, il s'approprie tous les paramètres qui feront la réussite de son lancer
Ensuite, la difficulté est de mettre en place des éducatifs pour que le débutant ou le joueur qui ne maitrise pas telle ou telle technique puisse les assimiler.

Les personnes qui sont en mesure de produire un enseignement personnalisé se compte sur les doigts d’une main.
Certains ont la conviction qu'il faut acquérir un geste robotisé.
( Le même pour tous!!).
Ce n'est pas mon point de vue.
Je pense qu'il faut au contraire s'adapter à la morphologie et à la personnalité du joueur, même s'il est vrai qu'il y a des paramètres incontournables à respecter.


La portée est le geste le plus complexe et le plus technique à la pétanque.
Lorsque j’ai voulu l'apprendre à mon ami Joël Durier, je ne me suis pas contenté d’en jeter quelques-unes en l’air.
Il m’a fallu décomposer le mouvement en diverses séquences.
Puis, par la répétition inlassable de ces étapes, il est parvenu à s'approprier le mouvement d'ensemble pour obtenir un geste harmonieux.

Vous allez me dire: " pourquoi me parle-t-on du travail de la portée dans une publication consacrée au tir?
Tout simplement parce que le travail de la portée, même si on ne s'en fait pas une spécialité, réclame une coordination parfaite de l'ensemble du corps.
Elle permet de travailler sa puissance, Force fois Vitesse.
Elle oblige à la recherche du bon timing, armer lent et retour en accélération progressive jusqu'au lâcher de la boule.
Or le secret de la pétanque, c'est une bonne coordination et une économie du mouvement.
Il faut en effet dépenser le moins d'énergie possible, afin que le geste ne se dégrade pas au fil de la compétition.
Les anciens avaient bien compris cela et quand il avait un jeune en main, il lui faisait porter des tonnes de boules dans un pneu, pour qu'ils obtiennent cette facilité de lancer.
C'est seulement quand ils avaient acquis cette technique qu'ils leur permettaient de s'entrainer au tir.


Il n’est pas possible pour un débutant de travailler tous les paramètres simultanément.
Il faudra des mois au sportif pour corriger son lancer et améliorer son rendement.
Le coach doit avoir un œil d’expert.
Il lui faut repérer tous les mouvements parasites et la position des segments du corps dans l’espace.
Il doit être en mesure d’expliquer à l’élève le pourquoi d’un petit déséquilibre latéral et de mettre ensuite en place des exercices pour le corriger.
C’est à ce prix que l’on pourra modifier ou atténuer les défauts acquis par de mauvaises pratiques.
Rappelons ce que sont les paramètres fondamentaux du tir :
  • La position des pieds au sol.
  • Le placement de la boule dans la main.
  • La prise d’élan.
  • L’amplitude du balancier
  • Le timing.
  • La hauteur du lâcher de la boule.
  • L'ouverture de la main.
     
1°) Le placement des pieds au sol.
Avant d’aller plus avant il convient de vérifier que les appuis au sol sont corrects.
Si dans le cours du mouvement ou au moment du lâcher de la boule, on observe un déséquilibre vers l’avant ou latéralement, il conviendra d’y remédier prioritairement.
En effet l’équilibre est à la base de tous les lancers.
Notons d’abord qu’il faut être correctement chaussé.
Il faut des chaussures confortables avec peu de talon pour ne pas être projeté vers l’avant au moment du lâcher.
En effet, dans ce cas le joueur effectuera inconsciemment un redressement du tronc qui aura pour effet de lui faire sauter la boule.
Pour travailler votre ancrage au sol, vous pouvez suivre le rituel suivant :
  • Entrez dans le cercle de lancement !
  • Effectuez des petites oscillations du corps de gauche à droite et d’avant en arrière pour trouver votre équilibre.
  • Ressentez la pression que vos pieds exercent au sol au niveau du talon, de l’avant pied, jusqu’à la pulpe des orteils.
 
Il pourra être intéressant de consulter un podologue pour qu’il s’intéresse à l’anatomie de vos pieds.
L’utilisation de semelles adaptées peut être une nécessité.
On peut placer le poids du corps un peu sur l’arrière au niveau des talons en effectuant la manœuvre suivante :
  • Léger recul des fesses vers l’arrière sans arrondir le bas du dos pour protéger les lombaires. Il faut conserver sa cambrure physiologique en veillant à ne pas l’accentuer.
  • Déverrouillez les genoux de façon à ce que les cuisses puissent absorber l’énergie produite au moment du lâcher.
 
Je conclurai cette partie en affirmant que l’entraineur doit partir du geste spontané de la personne.
Il doit ensuite apporter les corrections nécessaires, touche après touche, comme le peintre qui peaufine sa toile.
L’erreur trop souvent commise et de vouloir imposer un geste type à un sportif.
Retrouvez-moi dans le livre: "Pétanque, quand tu nous tiens !", que vous trouverez sur ce blog.
Amicalement, Frédéric NACHIN.
 

 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Mercredi 14 Mars 2018 à 10:42
" TIRER EN TETE II "
Voici donc comme promis le second volet de cette publication sur le tireur de tête en triplette.

Cette publication a pour objet d’étudier le rôle de tireur de tête en triplette.
La tache du tireur de tête en triplette consiste en la destruction des points potentiels de l'adversaire.
 Le tireur de tête ne pointe quasiment jamais et j’affirme même que la tactique de jeu doit être menée de telle façon qu'il en soit ainsi.
En effet, on dit à juste titre que le tireur doit conserver le bras, la cadence, le rythme.
Pour autant je n’ai pas dit que le tireur de tête ne devait pas savoir pointer.
De nos jours, le joueur de haut niveau doit avoir une certaine polyvalence.

Le refus du tir :
Certains tireurs ont tendance à refuser le tir.
 Le refus de tirer est préjudiciable à la conduite du jeu et à la régularité du tireur.
Vous verrez souvent que ce refus intervient dans des situations bien précises :
  • Vous aurez l’occasion de l’observer dans le cas où l'équipe adverse est en position dominante.
  • Quand le score est serré et que l'on arrive dans le Suchaud time. (Expression désormais consacrée)
  • Quand le tireur pinaille et commence à douter de lui.
  • En cas de retard de boules dans la mène en cours.
     
Or il se trouve que c’est justement dans ce type de situations que l'on éprouve la solidité d’un tireur de tête.
Si vous êtes en difficulté dans ce type de situation, il vaut mieux vous abstenir de tirer en tête.
Car dans ces moments, vous êtes le seul à pouvoir inverser le cours de la mène par la qualité de vos frappes.
De toute façon, vous réduirez le nombre de points encaissés en frappant les boules.


Faire le job :
La tache du tireur de tête peut s’avérer ingrate, car il ne prend guère partie au jeu.
Il doit se laisser guider par ses coéquipiers en triplette.
C’est d’ailleurs de loin préférable pour qu’il puisse rester concentré sur la frappe des boules.
Pour moi, le mieux placé pour prendre la décision de tirer est le pointeur.
Il est le plus compétent pour évaluer la valeur du point placé adversaire.
Encore faut-il qu’il est l’expérience et le charisme suffisant.
Ca, c’est une autre affaire !!
 
Quelques cas où le tireur de tête est amené à pointer :
1°)  Il en est ainsi du cas ou l'équipe adverse a mené une tactique offensive et qu'elle a réussi un certain nombre de palets éloignés du bouchon. Dans cette situation, on n’a guère de possibilité de contre-attaque et le tireur doit effectuer des reprises ou tout du moins rentrer dans le jeu.
2°) Il en est de même quand il est le seul à posséder des boules et qu'il lui faut rajouter un point.
Il arrive souvent que cette boule soit d'une importance capitale. (Boule de gagne, boule pour couper plusieurs points, reprise pour ne pas perdre sur la mène en cours).
C'est une position délicate à laquelle il  convient de se préparer mentalement.
Il se trouve alors dans la même position que celle du pointeur de tête qui doit frapper une boule pour assurer la marque ou conclure une belle mène.
A cet instant, le geste peut-être difficile à réaliser et la charge émotionnelle éprouvante. 



J’entends d’ici tous ces joueurs prétentieux dire à l’écart du jeu :
« Moi je ne crains rien ».
 Mais, une fois dans le cercle, ils se dégonflent parfois comme des baudruches.

Voilà de quoi méditer un peu sur le tir en compétition !!
RETROUVEZ LA PATTE ET LA GOUAILLE DE L’AUTEUR DANS L'OUVRAGE:
« PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur :
http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/,
Amicalement
Frédéric NACHIN
 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Dimanche 28 Janvier 2018 à 18:46
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