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" ARTICLE FONDAMENTAL"


" LE TIR AU FIL DU TEMPS "
«  RESTER AU TOP AU TIR »
 Cet article est rédigé à l'attention des joueurs chevronnés.
Il ne parlera pas des entrainements de base sur lequel nous reviendrons dans une autre publication.
Il traite plus particulièrement de l'optimisation de la fréquence de frappes.
Des que l'on a acquis une bonne régularité au niveau de son gestuel, il convient de mettre en place une stratégie pour optimiser sa cadence et sa précision.
Même les individus doués d'une adresse hors norme, qualifiés de tireurs d'instinct, ont lancé des tonnes de boules.
Vous n'avez qu'à observer le rituel immuable de leur préparation et de leur lancer pour vous en persuader.
Si un nom revient sans cesse dans la bouche des connaisseurs quand on parle de tir, c’est bien celui de Michel Schatz dit « Passo ».
Il a eu une longévité exceptionnelle au tir, quand beaucoup d'autres de sa génération avaient perdu de leur régularité et de leur précision.
 
Évolution du gestuel au cours de la vie.
On ne peut comparer aujourd'hui la mécanique robotisée du tir de Philippe Suchaud avec le lancer de ses débuts ou il pliait le bras, puis le tendait à l'arrière pour le replier de nouveau à la descente et enfin le retendre au moment du lâcher de la boule.
De même on ne peut comparer le tir de Philippe Quintais qui armait à ses débuts au niveau de l'épaule, alors que depuis très longtemps maintenant, il possède ce geste décomposé redoutable d'efficacité.
Mais pour la majorité d'entre nous, ,le geste évolue avec le temps et l'efficacité se réduit.

Par contre, vous avez pu voir " Passo " conserver le même coup de bras durant toute sa carrière exceptionnelle.
Il avait un geste court et vif et une sortie de main exceptionnelle.
C'est ce qui faisait sa force.
Les joueurs qui possèdent ce type d’envoi possèdent un avantage certain et leur efficacité sur de longues années, quand ceux qui possèdent un grand balancier ont tendance à baisser progressivement.
C'est le cas de Didier Choupay, champion d'exception qui possédait un balancier extraordinaire qui lui a permis d'être le meilleur tireur au monde pendant 10 ans.
Même si de nos jours, il frappe un peu moins de boules, il restera dans la mémoire de tous les boulistes, comme un tireur de boules hors norme.

Tout ceci pour exprimer le fait que rien n'est perdu et qu'en alliant entrainement et réflexion, vous pourrez toujours trouver le moyen de pallier à la baisse de vos capacités physiques.
Voilà de quoi rester positif, même si l'on rencontre parfois de longs moments de doute et qu'il faut réussir à les accepter pour les traverser et rebondir  sans laisser place au découragement.

« Quelques recommandations »
 1°) La gestion d'un tir régulier demande une bonne préparation mentale.
Il faut cultiver le laisser aller, le laisser faire.
En effet votre geste est automatisé, donc une fois au rond, il n'est plus question de réfléchir à quoique ce soit. Si le moindre doute survient, sortez du rond, prenez deux courtes inspirations par le nez et soufflez lentement.
Répétez la séquence une fois si nécessaire.
Aucune idée doit venir vous parasiter au moment de l'envoi de la boule.
Sinon, c'est l'échec!!
C'est pourquoi dans cette discipline ou le relâchement et la concentration sont nécessaires doivent être maximales, ne vous étonnez pas de mal jouer si vous rencontrez par ailleurs des difficultés objectives dans votre vie de tous les jours.
Les ruminations de l'esprit affectent fortement le rendement dans les sports d'adresse et se traduisent par des symptômes au niveau du corps:
- Des douleurs cervicales, pouvant engendrer des maux de tête.
- Des tensions musculaires au niveau dorsal, entre les deux omoplates.
Celles-ci peuvent gêner la respiration et rendre moins efficace l’oxygénation des muscles renforçant par la même ces contractures.
Ces tensions freinent le bras et limitent la vitesse du bras!!
Or le bon timing est la condition impérative d'un tir réussi !!

Le diaphragme joue ici un rôle fondamental et son excès de tension conduit rapidement à un état d'épuisement.
C'est ici que les diverses méthodes de relaxation trouvent leur place dans la préparation du sportif.
Pour les limiter, il faut pratiquer des exercices respiratoires pour permettre au corps de se détendre.
Il faut connaitre et pratiquer des exercices d'étirements pour faciliter la récupération et prévenir les coups de fatigue.

Il est  nécessaire de pratiquer tout au long de la compétition des exercices d'étirement des muscles des cuisses et des mollets.
En effet si vous perdez la souplesse des membres inférieurs, votre ancrage au sol ne sera plus assuré et votre jeu va se dégrader.


2°) La pratique de la pétanque ne permet pas de se défouler comme dans d'autres activités sportives.
C'est là l'une de ces principales difficultés de la discipline.
C'est une activité relativement statique.
Le rythme cardiaque s'accélère peu, le corps ne monte pas en température et la sudation ne permet pas aux muscles de se relâcher et d'éliminer les toxines accumulées.
Il est donc indispensable de boire beaucoup d'eau et j'insiste bien de l'eau.
Il faut s'alimenter régulièrement par petites quantités pour éviter le coup de pompe.


Voilà encore un article écrit à l’aune du jeu qui nous passionne. J'espère que vous l'apprécierez beaucoup.
Pensez à acquérir le livre: « PÉTANQUE, quand tu nous tiens ! », que vous trouverez sur : http://www.blogpetanque.com.passiondujeu,
Amicalement, Frédéric NACHIN.
 

 

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Commentaires (0) | Rédigé par Frederic Nachin le Jeudi 20 Juillet 2017 à 10:29
" TIRER DERRIERE LA BOULE "
« TIRER DERRIERE LES BOULES »
Cet article a été rédigé suite à la question d’un Internaute, membre du groupe : « Les Adeptes de Pétanque, quand tu nous tiens ! ».
Son souhait était de comprendre pourquoi il tombait régulièrement derrière les boules au tir.
Voici donc un essai de réponse !!
Rien que le titre peut prêter à sourire !!
En effet, en tirant derrière une boule, on ne risque pas de l’attraper !!
Et pourtant, c’est un défaut que beaucoup partagent à l’exception des grands champions, à qui cela arrive rarement !!
On peut vous excuser de tomber de temps en temps deux doigts derrière la boule, mais si régulièrement vous tombez 30cm derrière, alors c’est que vous avez un petit souci technique !!
Je ne vais pas vous dire que derrière il n’y a rien !!
Et pourtant si , c’est fait !!
Il n’y a rien de pire que de frapper derrière les boules !!
Alors penchons nous sur ce problème et recherchons ensemble les causes possibles !!
Si cela vous arrive un peu trop souvent, ne me dites surtout pas que vous voyiez  un carreau !!
Il n’y a rien de plus énervant que cette réflexion et dieu sait si on l’entend souvent.
Bannissez cette phrase de votre langage et trouvez ce qui vous amène à tomber derrière l’objectif !!

 
  • 1°cas : « Le débutant ».
Pour la majorité des débutants, c’est un passage obligatoire !! On a tous tendance à tirer trop bas et trop fort au début de sa pratique. Dans ces conditions, il est très difficile de maitriser la distance. On sera soit trop court, soit trop long.
Mais en progressant, l’envie d’exploser la boule peut faire que l’on envoie derrière la cible.
Que faire ? Il n’y a pas d’autre voie que de travailler sa courbe avec les exercices que j’ai déjà décrits dans d’autres publications.
  • 2°cas : « Le tir en cloche ».
Certains tireurs ont une parabole dont le sommet est trop haut. Ces tireurs sont impressionnants quand ils sont en pleine bourre par le nombre de carreaux qu’ils réalisent. Mais des qu’ils viennent à se dérégler, ils envoient souvent derrière l’objectif. Le tir à la Pétanque, ce n’est pas du Basket !!
On ne vous demande pas de marquer un panier !! Par exemple KP, qui est pourtant un très bon joueur, tire souvent largement derrière. AC qui est un homme puissant, saute régulièrement des boules en raison de la force qu’il imprime à sa boule.
Résumons-nous un peu !! L’excès de force appliquée à la boule et la forme de la parabole facilite les tirs trop longs. Ceux qui tirent trop fort, sont souvent axés, mais font des écarts de distance. Si leur premier tir est trop court, ils ont un gros risque de sauter la boule en voulant se corriger.
Je rajouterais que l’excès de force est de toute façon préjudiciable au rendement.

 
  • 3°cas : « Les tireurs au poignet » :
Ils existent une catégorie de tireurs qui utilisent fortement leur poignet au moment du lâcher. J’ai un ami qui possède un bon balancier qu’il bloque au retour du bras au niveau de la hanche.
Son balancier ne lui sert donc qu’à accumuler de l’énergie cinétique,  car la montée de la boule est entièrement assurée par son puissant coup de poignet.
C’est très impressionnant quand il est dedans !!
Des arrêts, des rétros en pagaille !!
Mais des qu’il se fatigue après quelques parties et bien il se met à envoyer derrière les boules.
Alors que faire si vous êtes comme lui !!
Il n’y a qu’une façon de remédier à cela !!
Il faut terminer son geste, c’est-à-dire laisser aller le bras par devant soi et couvrir l’objectif de sa main !!
C’est seulement à cette condition que vous pourrez parvenir à vous corriger.

 
  • 4°cas : « La perte d’équilibre ».
Certains tireurs de boules finissent leurs gestes sur la pointe des pieds et présentent un déséquilibre vers l’avant. De façon automatisée, le tronc se redresse pour éviter la chute en avant.
Le bras lanceur suit alors le mouvement d’ensemble du corps et ainsi ils sautent très fréquemment la boule visée.
Retrouvez-moi dans mon livre que vous trouverez sur : http://www.blogpetanque.com/passiondujeu/
 
Amicalement, Frédéric !!

 

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Commentaires (2) | Rédigé par Frederic Nachin le Mardi 21 Mars 2017 à 19:17
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