Djonice79

Venons-en à parler de ces joueurs qualifiés d’insupportables ou "d’injouables" par leurs partenaires. Vous en connaissez tous et il vous faudra les éviter
soigneusement avant de vous embarquer avec eux en compétition. En effet, dans de telles conditions de jeu, vous n’éprouverez guère de plaisir à lancer les boules. Or, le plaisir à jouer ensemble est l’un des éléments qui permet d’accéder à la victoire. Ce type de joueur est plus répandu qu’il n’y
parait. La pétanque impacte tellement l’image de soi, que beaucoup d’individus ne supportent pas d’être pris en défaut. Quoi de plus facile alors que de s’en prendre à ses partenaires ou d’invoquer je ne sais quelle raison pour expliquer ses échecs.

Voici donc, le portrait du joueur de mauvais esprit :
- Il a toujours raison. Ces choix sont les meilleurs et cela ne se discute pas.
- C'est la mauvaise foi incarnée.
- Il ne voit que ce qu'il réussit et oublie ses "cagades".
- Il ne gardera en mémoire que les échecs de ses partenaires, mais ne fera pas allusion aux moments où ces derniers auront été déterminants pour emporter une partie.
- Il ne manquera pas de leur rappeler les rencontres où ils ont été moins performants.
- Il est souvent arrogant, vantard, s'imagine être un "super" et n'a aucune objectivité sur son niveau de jeu.
- Il se rapprochera volontiers de l'adversaire pour critiquer la prestation de ses coéquipiers.
- S'il est en forme, il ne manquera pas d’infliger à ses partenaires une pression supplémentaire en insistant sur leurs échecs.
- Et si cela va moins bien pour lui, il aura toujours une bonne raison pour expliquer ses loupés. Tantôt il accusera un moucheron de l'avoir gêné, tantôt il aura le soleil dans l'œil, ou bien c’est un joueur qui aura bougé. Bref, tous les prétextes seront bons pour justifier ses échecs.
- S'il manque au tir, c’est parce que la boule lui aura échappée, ou qu'un "graton" l'aura dévié de sa trajectoire alors qu'il était bien sûr : "droit comme un i ".
- S'il manque au point, c'est parce qu'il est mal tombé. Il ne lui arrive naturellement jamais de faire de faute de main, ni de se tromper de donnée.
- Le concours terminé, il refait les parties à son avantage et donne l'impression qu’aucun de ses partenaires ne sont assez costauds pour jouer avec lui.
- Il ne cesse de se plaindre de ne pas avoir de réussite. Les contres sont toujours pour lui...
- S’il vient à manquer une boule, c'est qu'il est «poissard».
- Si vous en perdez une, c'est que vous êtes maladroit ou qu’elle est mal jouée.
- Mais attention le plus terrible, c’est qu’à l'occasion d’une défaite mal digérée, il n’hésitera pas à faire le tour du terrain pour raconter sa mésaventure
et dressera de vous, n'en doutez pas, un portrait «flatteur».

Ne riez pas!
Il est arrivé à certain d'entre nous de pêcher dans ce sens ne pouvant contenir la déception due à la défaite. Mais, soyez sûr que pour égaler ce personnage, il faut déjà "faire très fort".
Ce faisant, il me semble que l'attitude incarnée par ce joueur virtuel a pour mérite de nous indiquer toutes les voies que nous devrions éviter de prendre.

Allez, à bon entendeur, Salut.
Régalez-vous de ce portrait et parlez-en à vos amis.
A bientôt sur le blog.

Les courriers commençant à arriver pour ce Grand Prix, je mets donc en ligne l'affiche du concours.
Vous trouverez aussi en téléchargement :
- l'affiche
- la feuille d'inscription

Un rappel
Cette année, le concours étant informatisé, il est impératif de donner son numéro de licence lors de l'inscription.

Dans un premier chapitre, l’auteur s’attache à montrer la complexité du jeu sous son apparence de simplicité. Il étudie les nombreux paramètres à prendre en compte dans la pratique du jeu, insiste sur la variété des situations rencontrées. Il introduit les difficultés liées à la prise de décision dans les choix tactiques. Il parle du facteur chance en le distinguant bien de ce que l’on nomme la réussite. Il aborde les qualités mentales que doit posséder un joueur de bon niveau.

Le second chapitre est consacré à l’approche tactique du jeu. Par le biais de situations concrètes, illustrées par des schémas explicatifs clairs, il invite le lecteur à confronter ses choix avec ceux proposés par l’auteur. Il aborde les diverses solutions tactiques et insiste sur les qualités à développer pour prendre des décisions dans la sérénité. Le lecteur est toujours partie prenante dans la lecture de l’ouvrage.

Le troisième chapitre étudie avec soin les paramètres qui permettent de devenir performant au tir. Il recense les qualités techniques, physiques et psychologiques que doit posséder un tireur de bon niveau. Il parle ensuite des diverses techniques de point et insiste bien sur la nécessité d’y être performant. Il parle enfin de la complémentarité du point et du tir.

Le quatrième chapitre est consacré au délicat sujet de la constitution d’une équipe. L’auteur étudie avec finesse les interactions entre partenaires et montre leurs conséquences sur le déroulement du jeu. Ce chapitre très dense intéressera au premier chef, les cadres dirigeants, les formateurs et éducateurs qui seront sans cesse confronté à ce problème et devront cependant procéder à des choix. Mon souhait est que ce travail leur soit grandement utile.

L’ouvrage se conclut par un dernier chapitre consacré à la pétanque au féminin qui montre que les femmes n’ont aucune raison objective d’être moins performante dans la discipline que leurs homologues masculins.

J’ai souhaité que cet ouvrage soit d’une jolie présentation, limpide, agréable de lecture. Il contient un grand nombre de données essentielles à la formation d’un sportif accompli. Je souhaite qu’il puisse amener notre activité au rang d’un sport à part entière. Au regard des commentaires qui m’ont été adressés par les des premiers lecteurs, il semblerait que cet objectif soit atteint.

Avec mes amitiés sportives.
Frédéric Nachin

Vous trouverez le sommaire de ce livre en PJ.